Jeudi 27 juin se tenait un CSAMEN – comité social lors duquel sont votés des textes et auquel siègent les représentants du personnel – pour étudier le texte statutaire de la réforme de la formation initiale des professeur·es et des CPE.
Les lauréats du concours en fin de licence, dont le statut n’était pas clair dans les premières versions du texte, seront bien des élèves fonctionnaires lorsqu’ils et elles seront en M1. Ils et elles seront donc rémunérés à hauteur de l’indice minimal de la Fonction publique, soit 1 400 euros nets. Un gain de 500 par rapport au texte initial.
Si la FSU salue cette avancée « à mettre au crédit de l’action déterminée que nous menons depuis plusieurs mois, dont le boycott du dernier CSAMEN que la FSU a initié », elle déplore que « de nombreuses questions essentielles et statutaires restent posées » et que « de nouvelles sont apparues ». « Cela aurait nécessité un temps de travail préalable à la tenue du CSAMEN et au vote du texte », écrit la fédération. « Le ministère a refusé ce temps de travail mettant les représentant-es des personnels dans l’impossibilité de travailler sérieusement les implications de ce texte. C’est une décision inconséquente et peu respectueuse ».
La FSU, qui réunit les syndicats majoritaires des premier et second degrés, a donc quitté le CSAMEN. « L’architecture d’ensemble de la réforme pose toujours problème. Elle ne répond en rien aux enjeux d’attractivité de nos professions. La FSU continue d’exiger le retrait de cette réforme et porte une toute autre ambition pour une réforme décisive pour l’avenir du service public d’éducation ».