« La poésie bénéficie actuellement d’un spectaculaire retour en grâce auprès des jeunes générations. Ce regain d’intérêt semble s’expliquer en partie par une recrudescence des pratiques créatives sur le web, plus particulièrement sur les réseaux sociaux, qui offrent nombre d’outils facilitant notamment un aspect visuel soigné et des productions multimédia complexes (texte, image et son souvent en dialogue), tout en ayant l’avantage d’être moins intimidantes que le papier. » Ce constat, susceptible d’interroger nos représentations, de modifier nos pratiques enseignantes, d’imaginer de nouvelles circulations pédagogiques, présente un séminaire qui se tient le 3 mai à Paris autour de l’Instapoésie. Il s’agit d’explorer ces espaces d’écriture ouverts sur « une poésie non seulement « faite par tous », où les frontières entre pratique amateure et pratique professionnelle sont quelque peu brouillées, mais aussi foncièrement ancrée « dans la cité ». Avec Camille Bloomfield, Caroline Giraud, Liza Hammar, Marc Jahjah …