Les organisations syndicales FSU, UNSA éducation, Sgen-CFDT, CGT éduc’action, SNALC et SUD éducation ont interpellé la ministre de l’Éducation nationale sur la question de l’école inclusive. Dans un courrier, les syndicats déplorent « qu’aucune véritable concertation n’a été engagée dans notre ministère sur l’école inclusive » alors que « le gouvernement s’entête à vouloir imposer coûte que coûte un acte 2 de l’école inclusive déconnecté des réalités du Service public et des attentes des personnels et élèves : la projet de création des ARE et la transformation des PIAL en pôle d’appui à la scolarité ne répondent pas actuellement aux besoins des élèves et des personnels ».
« Depuis plusieurs mois nos organisations alertent sur l’extrême urgence de donner les moyens humains et matériels et la nécessité de travailler à un projet sur le long terme pour repenser l’École inclusive » écrivent-ils. « Dans l’immédiat il est nécessaire d’alléger les effectifs par classe, de renforcer les moyens humains, d’engager un plan de départ en formation d’enseignant·es spécialisé·es et pour les AESH, de réformer le CAPPEI (à minima une formation longue du type CAPASH ), de créer un statut de la Fonction publique pour les AESH, d’augmenter le nombre de postes de psychologues de l’Éducation nationale, d’infirmières scolaires, d’assistantes sociales, et de travailler avec des personnels relevant du secteur médico-social quand cela s’avère nécessaire ».
La lettre