Lors de son discours de politique générale du 30 janvier, le Premier Ministre annoncé une revalorisation de 200 euros par mois pour les infirmiers scolaires et une primes de 800 euros.
Rien pour les personnels sociaux. Leurs syndicats s’indignent. « Il ne s’est contenté que d’une modeste demande de revalorisation des personnels sociaux de l’Éducation Nationale sans précision ni calendrier et encore moins d’engagement ferme » écrivent les organisations syndicales qui se disent « indignées » dans un communiqué.
Et il y a de quoi, l’annonce du Premier Ministre est loin d’en être une, du moins sur la revalorisation mensuelle des infirmières scolaires. « Cette dernière fait suite à un amendement parlementaire actant l’augmentation du salaire mensuel net de 200 euros des infirmiers dans le PLF ». « En revanche, l’octroi d’une prime exceptionnelle est une annonce ! » déclarent les syndicats qui dénoncent ne bénéficier ni d’augmentation, ni de prime alors que Gabriel Attal s’y était engagé. « Le SNUASFP FSU et le SNASEN UNSA se battent pour que la revalorisation indiciaire des personnels sociaux soit effective en 2024, en indiciaire, et qu’elle soit a minima équivalente à celle obtenue par les Infirmières ! Nous ne pouvons plus nous contenter d’intentions sans concrétisation réelle sur nos bulletins de salaire. Les traitements actuels des assistants sociaux et conseillers techniques de service social sont indignes des personnels de catégorie A, la différence, déjà conséquente, est maintenant accentuée, avec les grilles salariales de nos collègues catégorie A de notre propre ministère et avec les autres catégories A de la Fonction Publique ».
Les syndicats appellent « l’ensemble des assistants sociaux et conseillers techniques de service social à se mobiliser à l’appel de l’intersyndicale de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieur le 1 février pour exprimer notre colère et notre ras- le-bol de ce manque criant de considération de la part de notre autorité de tutelle et du Gouvernement ».