Blanquer change de ton. Cela suffit-il ?
Les acquis de la journée sont-ils à la hauteur de la mobilisation historique du 13 janvier ? Frédéric Marchand, secrétaire général de l’Unsa Education, résume assez bien le point de vue de la plupart des syndicats reçus au soir du 13 janvier par Jean Castex, JM Blanquer et Olivier Véran. « Notre impression globale c’est qu’on a répété nos revendications habituelles mais que pour la 1ère fois on a été un peu entendu et de premières réponses ont été apportées. Mais on jugera sur pièce ». Les syndicats ont obtenu peu de décisions concrètes. Le protocole reste en l’état et pas grand chose est fait pour faciliter le fonctionnement des écoles et établissements. Avec cette mobilisation historique les personnels de l’éducation nationale ont été écoutés. C’est un progrès. C’est surtout un espoir. Et rien n’est plus volatile que l’espoir…
Paroles de manifestants : ras-le-bol !
A la manifestation parisienne du jeudi 13 janvier, c’est l’exaspération qui prévalait. Un ras-le-bol des protocoles sanitaires ingérables, certes, mais aussi, si ce n’est surtout, un ras-le-bol de la gestion managériale du ministre Blanquer très souvent nommé sur les pancartes des manifestants. Le manque de moyens, le manque de reconnaissance, le manque de communication… autant d’éléments qui justifient le nombre massif de grévistes et de manifestants. 75% dans le premier degré, 60% dans le second selon les organisations syndicales. Un mouvement d’ampleur rarement égalé sous ce quinquennat.
Grève du 13 janvier : Parole aux syndicats
Pari réussi pour les organisations syndicales. Jeudi 13 fut un vendredi noir pour Jean-Michel Blanquer. 75% d’enseignants et enseignantes du premier degré grévistes, 60% dans le second degré selon les chiffres des différentes organisations. Le ministère quant à lui reconnait 38,48% de grévistes chez les professeurs des écoles et 23,73% chez les profs de collèges et lycée. « Stop au mépris », un cri de colère que partagent toutes les syndicats. Du côté des demandes, là aussi, elles font l’unanimité : des masques, des capteurs CO2, une communication qui ne transite pas par voie de presse… Alors que les revendications sont partagées par tous, « l’arc syndical » tiendra-t-il ?
20 janvier : Des enseignants déterminés dans la rue
« Je suis là car l’école est en souffrance ». Professeure des écoles, Jeanne « n’y arrive plus » faute de moyens. Mathilde, professeure de français, déplore aussi le manque de moyens. Alors que les manifestants brodent largement sur le thème d’Ibiza, ce n’est pas la désinvolture du ministre qui les mobilise. Ce qui les amène à faire cette seconde journée de grève c’est la grande misère de l’école, mise à nue par la crise sanitaire.
L’intersyndicale fissurée, des appels « à l’action » le 20 janvier
Une nouvelle grève risque t-elle de renforcer ou d’affaiblir le mouvement ? C’était la question posée aux syndicats ce week end. Au final, l’intersyndicale qui s’est réunie le 14 janvier n’a pas réussi à trouver un accord. Quatre syndicats, Fsu, Cgt, FO et Sud, appellent à une « journée d’action » le 20 janvier et à une grève le 27. Sud appelle à la grève dès le 20 janvier. Dans un communiqué commun, la Fsu l’Unsa, la Cfdt, le Snalc et le SNE « réaffirment leur volonté de rester mobilisées sous des formes diversifiées pour le respect des mesures annoncées et obtenir des améliorations durables pour le système éducatif et la reconnaissance matérielle et morale des métiers de l’Education ». Après le mariage c’est l’union libre. Pourquoi cette rupture de l’unité ? Avec quels risques ?
Nouvelle journée d’action le 20 janvier
« La colère des personnels, des parents et des lycéen.nes n’est pas retombée ! » L’affirmation de l’appel commun des syndicats Cgt, FO, Fsu et Sud , avec la Fcpe et des mouvements lycéens, sera t-elle vérifiée le 20 janvier ? Les récents développements sur Ibiza pourrait renforcer un mouvement qui aura bien du mal à atteindre le niveau du 13 janvier.
Protocole
Protocole sanitaire : From Ibiza with love…
Alors que les directeurs d’école, les chefs d’établissement et les enseignants attendaient le protocole applicable au retour des vacances, JM Blanquer était en vacances à Ibiza. Médiapart relève que l’interview publiée par Le Parisien le 2 janvier au soir a été réalisée depuis l’ile des Baléares. Une situation cachée par le ministre lors des questions au gouvernement le 4 janvier. Et qui montre une certaine désinvolture dans la gestion d’une crise grave.
L’échec du protocole attesté par les données ministérielles
Selon l’évaluation hebdomadaire du ministère de l’éducation nationale, 331 175 élèves ont été contaminés dans la semaine du 8 au 14 janvier. Cela représente 3% des élèves et 7 fois plus que le dernier relevé de décembre 2021 qui comptait 50 052 malades. 25 571 personnels ont aussi été déclarés, soit 10 fois plus qu’en décembre. Cette explosion montre à quel point le protocole existant est peu protecteur. Ces données sont encore une fois en dessous des chiffres du ministère de la Santé. Il compte 170 656 personnes de 0 à 19 ans contaminées par le virus pour la seule journée du 10 janvier.
J. Castex annonce un allègement du protocole en février
Jusque là rien ne change. Tout en reconnaissant « des difficultés » dans l’application du protocole dans les écoles, Jean Castex a annoncé le 20 janvier un allègement à la rentrée de février. Le port du masque ne sera plus demandé à l’école élémentaire et le nombre de tests à réaliser quand on est cas contact pourrait évoluer. Le protocole actuel va donc rester valide jusqu’aux vacances de février.
La région Grand Est affronte la question de la qualité de l’air dans ses lycées
La région Grand Est annonce la livraison mi-février de 1300 capteurs « semi connectés » dans ses lycées. Suivront des capteurs connectés permettant le relevé d’un plus grand nombre de paramètres d’ambiance des locaux mais dont le nombre et le calendrier n’ont pas été annoncés. Ces outils permettront de relever l’ensemble des paramètres et des principaux polluants potentiels (dont les composés organiques volatils). « Les capteurs connectés « intelligents » permettront en outre la consultation, la gestion à distance et l’exploitation régulière d’une base de données complète des mesures réalisées sur les différents paramètres de confort et de qualité de l’air intérieur, en particulier en situation de fonctionnement pédagogique et d’activité des établissements ». Il faut savoir que la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement a rendu obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans les établissements recevant un public sensible. Par le décret du 17 août 2015, des échéances ont été fixées pour la réalisation de cette surveillance : il s’agit du 1er janvier 2018 pour les écoles maternelles et élémentaires, du 1er janvier 2020 pour les collèges et les lycées. Or malgré la crise sanitaire et les injonctions à aérer ces décret sont restés lettre morte. Finalement la pandémie amène une région, dans des termes qui restent à préciser, à entamer l’application de la loi de 2010. C’est aujourd’hui la peur de constater la mauvaise qualité de l’air dans les locaux scolaires construits après 1914 qui freine la distribution des capteurs de Co2. Les capteurs mettent en évidence le renouvellement insuffisant de l’air dans nombre de locaux scolaires avec les risques liés au covid actuellement mais aussi les retombées sanitaires et scolaires en année normale.
JM Blanquer
Le ministre rattrapé par JM Blanquer
Même un ministre a le droit de prendre des vacances. Et encore plus de se marier. Mais le faire au milieu de la crise sanitaire et sociale la plus grave que traverse l’Ecole interroge. Finalement JM Blanquer semble donner raison aux grévistes du 13 janvier qui dénonçaient le mépris et l’aveuglement du ministre devant la crise de l’Ecole. Il devient plus difficile d’être à la fois JM Blanquer et ministre de l’éducation nationale.
Nathalie Elimas accusée de harcèlement
Selon l’AFP, la secrétaire d’Etat à l’éducation prioritaire est accusée de harcèlement et de maltraitance au sein de son cabinet. Cela concerne au moins 6 personnes du cabinet. N Elimas fait l’objet d’une enquête administrative. Parmi ses attributions, N Elimas a en charge le harcèlement scolaire. Débit novembre elle donnait une interview au Journal du Dimanche où elle se présentait en experte de cette question et vantait « le modèle finlandais » pour lutter contre le harcèlement. Cette affaire n’est pas la première dans l’administration centrale de l’éducation nationale. En février 2020, le Café pédagogique publiait des extraits d’un rapport d’audit et d’une réunion du CHSCT du ministère de l’éducation nationale évoquant des cas de harcèlement au travail. A l’origine de ce rapport, une demande d’expertise des représentants du personnel au CHSCT. Plus récemment, nous rendions public le suicide d’une employée du ministère en octobre 2021 suite au harcèlement de son chef de bureau. Déjà dans le rapport d’audit les exigences des cabinets étaient cités comme source de harcèlement.
JM Blanquer saisi d’une requête contre la méditation de pleine conscience
« Nous avons été saisis de sa réapparition de façon maquillée depuis septembre dans plusieurs collèges avec la multiplication « d’ateliers de relaxation », d’exercices « de respiration, de méditation, de body scanning », à l’initiative des mêmes instigateurs. La presse s’est fait l’écho que le conseil scientifique de l’Education nationale aurait été saisi en vue de valider une expérimentation de tels ateliers au sein des écoles françaises dès janvier 2022″. Seize associations ou syndicats (Unsa, Fsu, Cgt, Fcpe, Ligue des droits de l’Homme, FRancas, Occe, Ligue de l’enseignement etc.) ont saisi JM Blanquer du développement de la méditation de pleine conscience dans des établissements publics et privés. » En France, l’offensive est principalement relayée par la structure privée Initiative mindfulness France qui en fait état dans ses rapports d’activité d’initiatives locales en 2019, concernant 425 établissements publics et privés. Ce seraient ainsi près de 23 000 enfants qui auraient « bénéficié », par leur intermédiaire, d’un programme de MPC, ou « pleine présence »… Nous renouvelons nos plus vives inquiétudes sur ces expérimentations, et vous demandons d’intervenir pour y mettre fin sans délais afin de refuser à la fois l’entrisme d’un groupe d’influence ésotérique des plus douteux dans l’Education nationale et d’une technique, la MPC, aux conséquences incertaines et potentiellement risquées sur le développement psychique des enfants ». L eproblème de JM BLanquer c’est que la MPC est soutenue par des membres de la majorité comme le député LREM Gael Le Bohec. Ainsi en janvier 2021 il remettait au ministre une proposition d’expérimentation de la MPC en milieu scolaire. En mai 2021 il proposait des semaines « empathie, optimisme et attention à l’école » pour porter la MPC en milieu scolaire. Dans sa propre circonscription deux établissements publics initient leurs élèves à la MPC. La MPC a fait l’objet d’une douzaine de signalements à la Miviludes.
JM Blanquer, ministre de la déception
« De tous côtés, c’est la même chanson désabusée : Blanquer s’est pris pour Jules Ferry, mais il est passé en force pour imposer des réformes structurelles majeures dont ni l’application ni les effets pervers n’ont été assez pensés en amont », écrit dans Le nouvel observateur Grégoire Leménager. » Les records de longévité cachent, parfois, des romans balzaciens peuplés d’illusions perdues. »
Une enquête sur les cabinets de conseil choque les enseignant
» Vous avez obtenu un contrat d’un montant de 496 800 euros pour « évaluer les évolutions du métier d’enseignant ». Vous pouvez nous dire à quoi a abouti cette mission ? » La question est posée par la sénatrice PCF Eliane Assassi dans le cadre de la Mission d’enquête sur l’influence des cabinets de conseil du Sénat. Elle s’adresse aux représentants du cabinet McKinsey France. McKinsey est un des trois grands cabinets américains. La réponse fait rire la sénatrice. » Il s’agissait d’accompagner la Direction Interministérielle de la Transformation Publique dans l’organisation d’un séminaire, pour réfléchir à l’évolution du secteur de l’enseignement ». Concrètement cette étude à près de 500 000€ a abouti à « l’accompagnement de la réflexion sur les thèmes de réflexion ». Alors que l’Ecole manque de masques, de capteurs de Co2, de personnels, E Assassi révèle une utilisation inattendue des deniers publics. Car sur l’évolution du métier enseignant on ne manque pas de spécialistes universitaires capables de traiter le sujet…
Métier enseignant
Un rapport parlementaire demande le droit à la déconnexion pour les enseignants
« Le droit à la déconnexion, des enseignants comme de tout actif, est la condition d’une vie professionnelle et privée équilibrée ». Présidée par Frédéric Reiss (LR) et animée par Béatrice Piron (LREM), la « Mission d’information sur le cadre juridique et statutaire de l’enseignement hybride ou à distance dans l’enseignement scolaire et l’enseignement supérieur » a remis son rapport le 19 janvier. Elle a abandonné l’idée de toucher au statut des enseignants même si elle préconise une obligation de formation au numérique. Elle demande l’inscription dans les règlements intérieurs des école et établissements d’un droit à la déconnexion. Le rapport ne croit pas en l’installation durable de l’enseignement hybride dans les écoles et établissements. IL souhaite uniformiser les ENT et impliquer les enseignants dans la rédaction des plans de continuité pédagogique.
AESH et AED : Dernière chance pour la proposition de loi Victory
« Veut-on faire avancer les choses sur ces problèmes essentiels quitte à faire fi des postures politiciennes ? ». Autrice d’une proposition de loi sur la CDIsation des AESH et AED, Michèle Victory (PS) a vu son texte éviscéré en commission. Il arrive le 20 janvier en séance à l’Assemblée. M Victory repart en campagne pour faire passer ses idées. Mais elle partage avec nous sa déception.
La CDIsation des AESH et AED enterrée par la majorité
« Que craignez vous en CDIsant ces personnes ? » Michèle Victory (PS) avait un gout amer dans la bouche à l’issue du débat sur sa proposition de loi le 20 janvier à l’Assemblée. Son texte proposait de CDIser immédiatement les AESH et AED et de donner une pondération aux heures de travail des AESH. Lors du débat en commission, la majorité avait amputé le texte largement . En séance c’est le texte de la commission qui est passé. Finalement les AESH devront attendre 3 à 6 ans pour pouvoir être CDIsés selon un décret qui aura à fixer les conditions. Les AED ne pourront être CDIsés avant 6 ans d’ancienneté et là aussi c’est un décret qui fixera les conditions. La majorité a perdu une belle occasion de rendre service à des personnels très mal payés et qu’elle choisit de laisser dans la précarité alors que la CDIsation ne coutait pas plus cher. Le texte doit maintenant passer au Sénat.
Une pétition pour le retrait des épreuves de spécialité
« Les professeurs et les élèves sont lancés dans une course contre la montre pour préparer les épreuves : ce calendrier infernal dégrade les conditions de l’enseignement des disciplines concernées et provoque un stress inacceptable chez les élèves. Dans le contexte d’une année une nouvelle fois chamboulée par le Covid19, le calendrier devient intenable. » Le Snes Fsu, le Snep, le Snalc, Sud et FO lancent une pétition demandant le report des épreuves de spécialité au mois de juin « et plus généralement, la suppression du contrôle continu et le retour à des épreuves de baccalauréat anonymes, terminales et nationales ». Le gouvernement a accepté de réfléchir à un report le 13 janvier, JM BLanquer attendant l’avis du Conseil national de la vie lycéenne. La pétition compte déjà plus de 5000 signatures.
Classes internationales
Les sections internationales deviennent des classes de « baccalauréat français international ». « Le baccalauréat français international (BFI) est un nouveau dispositif souple et adapté, conçu pour répondre aux attentes de l’ensemble des élèves, dans leur diversité, qu’ils soient scolarisés en France ou dans les établissements d’enseignement français à l’étranger. Il permet aux élèves de découvrir des enseignements novateurs et ouverts sur le monde, tels que l’enseignement de connaissance du monde », explique une note de service publiée au BO du 13 janvier. « Au service du développement de la francophonie à l’international, il offre aux élèves des parcours qui leur permettent de maîtriser plusieurs langues vivantes, à un très bon niveau. » L anote explique la sélection des élèves (sur le niveau de langue étrangère) et décrit les enseignements dans cette filière élitiste.
Net recul des drogues au collège
Basée sur une enquête auprès de 1972 élèves de 3ème, l’étude EnClass montre un net recul des consommations de drogue en classe de 3ème. L’alcool reste la première drogue consommée mais le pourcentage de jeunes de 3ème n’ayant jamais bu d’alcool est passé de 17 à 36% depuis 2010. Cependant un jeune sur cinq déclare une consommation ponctuelle importante. Recul aussi du tabac : les fumeurs quotidiens passent de 16 à 4% depuis 2010. Le cannabis recule aussi : moins de 1 élèves de 3ème sur 10 a expérimenté le cannabis (9%) soit trois fois moins qu’en 2010 (24%). Il reste que ces produits sont faciles à trouver si l’on suit les déclarations des collégiens. Enfin un collégien de 3ème sur 4 a déjà joué à un jeu d’argent, un sur 10 le fait chaque mois.
Actualisation des capes et agrégation d’arts plastiques
» La présente note a pour objectif d’actualiser les règles relatives aux procédures, moyens techniques et matériaux, formats, supports des épreuves plastiques d’admissibilité et/ou d’admission des Capes et agrégations d’arts plastiques ».
Présidentielle
Mélenchon publie son programme éducation
Au coeur de ce programme des embauches massives : 160 000 professeurs en 5 ans, 8000 CPE, 6000 médecins, infirmiers et psy EN. La cout de ces embauches n’est pas précisé dans le programme, quine comporte pas de plan budgétaire, mais peut être évalué à environ 9 milliards. Le programme prévoit un relèvement des salaires des enseignants de 15%. Ces embauches permettraient de réduire les classes à 19 élèves maximum. Mais le programme prévoit aussi l’instruction obligatoire jusquà 18 ans, ce qui consommera une partie de ces moyens. Une autre idée forte c’est le caractère national de l’éducation : cadrage national des horaires, retour au strict disciplinaire, bac à épreuves terminales. Troisième idée forte : la gratuité : des sorties scolaires, des manuels, de la cantine.
Zemmour et le retour de l’Instruction publique
« Eric Zemmour vient de présenter comme un point important de son programme éducatif la « création d’un grand ministère de l’Instruction publique ». Cela avait déjà été préconisé dès 2013 dans le projet d’« une droite forte » rédigé par deux secrétaires nationaux de l’UMP : Guillaume Peltier et Didier Geoffroy. Et Jean-Michel Blanquer l’aurait aussi suggéré à Emmanuel Macron lors de sa nomination », écrit Claude Lelièvre sur son blog. L’historien revient sur le passage de l’Instruction publique à l’Education nationale. Titulature remise en cause sous Vichy et qu’E Zemmour ramène.