LE FAIT DU JOUR
Les insuffisances du SMA mises en évidence par la grève parisienne du 16
ÉDITORIAL
A la recherche d’une perspective cavalière
LE SYSTEME
L’école rurale et l’égalité des chances l Lycée : Meirieu optimiste l Le Sgen écrit aux députés l Le privé dans la rue le 19 l Fin de partie à Trinité Langonnet ? l L’Unesco au chevet de l’école irakienne
L’ÉLÈVE
Internet et les collégiens pour Dany Hamon l L’obésité bientôt grande cause nationale ?
LA CLASSE
8ème Université d’Automne du SNUipp l Les troubles de l’attention
LA RECHERCHE
Colloque européen sur la scolarisation des Roms
CITOYENNETE
L’Unicef contre la suppression de l’Ordonnance de 1945
LES DISCIPLINES
Crises européennes l Bientôt un bac franco-italien l Sciences : Le prix puRkwa est décerné
Le fait du jour
Les insuffisances du SMA mises en évidence par la grève parisienne du 16
« Les conditions même de sa mise en oeuvre ne permettent pas aux communes, en cas de mouvement de grande ampleur, de pouvoir accueillir les enfants dans des conditions de sécurité acceptables ». Ce jugement porté par la Ville de Paris sur le service minimum d’accueil des écoliers (SMA) sonne un peu comme un coup de grâce. Il intervient moins d’une semaine après que la justice ait reconnu l’incapacité des maires à appliquer la loi sur le SMA lors de la grève du 7 octobre.
La ville de Paris doit faire face à une grève très suivie dans le primaire le 16 octobre. A l’appel du Snuipp, Se-Unsa, Sur, Sgen et de la CGT, les enseignants feront grève contre les sanctions abusives et l’autoritarisme dans l’académie. Une allusion sans doute à des sanctions récentes comme celle qui a frappé un formateur parisien reconnu. D’ores et déjà la grève s’avère très suivie.
« Pour faire face aux obligations prévues par la loi », écrit la mairie, « la Ville de Paris doit donc mobiliser, en moins de 48 heures, plus de 2000 agents qualifiés pour pouvoir accueillir les enfants en toute sécurité (un adulte pour 15 enfants). Cet objectif s’annonce d’autant plus difficile que, précisément, plusieurs syndicats représentant les personnels d’animation de la Ville de Paris ont également déposé un préavis le même jour ».
La Ville est donc obligée d’avertir les parents qu’elle ne pourra réunir le personnel suffisant. Une nouvelle fois la loi s’avère inapplicable.
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A la recherche d’une perspective cavalière
Les réformes en cours dans l’Education nationale nous permettent-elles d’avoir une vue d’ensemble ? Qui peut l’avoir ? Les professeurs de collèges et lycées ignorent dans leur grande majorité les réformes qui s’appliquent dans le primaire et attendent avec perplexité et inquiétude la feuille de route pour la réforme du lycée qui doit s’appliquer à la rentrée 2009. Les formateurs des futurs ex-IUFM constatent l’affolement de leur boussole et maints parents d’élèves envisagent d’acheter un GPS. Les maires, les conseillers généraux, regimbent ou se résignent. Les Conseillers régionaux s’inquiètent. Chacun garde la tête dans le guidon en espérant maintenir un équilibre précaire dans un environnement si mouvementé et en guettant par-dessus les dos courbés une éventuelle échappée du peloton. Chacun semble admettre qu’il paraîtrait inconvenant de se regarder pédaler au moment où la crise globale menace.
Les éclairages européens pourraient nous donner une clé de lecture. Il ne s’agit pas des comparaisons européennes, à travers les études PISA ou Pearls qui devraient pousser à d’autres pratiques d’évaluation favorisant la mise en confiance des jeunes face à l’apprentissage, ni les convergences européennes, à travers les compétences-clé de l’Union, tant le socle dans sa traduction française semble peu inspirer la réforme globale des programmes du primaire ou les réformes partielles des programmes du collège.
Il y a une autre piste qui mériterait d’être envisagée : c’est l’impact prévisible d’une réforme à venir concernant les diplômes de l’enseignement supérieur. En effet, d’ici à 2010, tous ces diplômes délivrés au sein de l’Union devront préciser s’ils adoptent ou non le cadre européen de certification. Il est hautement probable qu’ils choisiront tous de rentrer dans le cadre, entraînant du même coup la réforme des secteurs d’approvisionnement en amont, en l’occurrence le lycée. On retrouve alors le pilotage par l’aval du système éducatif. Voila qui donne une vertu anticipatrice à la réforme du lycée. Celui-ci se voit assigner un nouvel objectif : concourir à obtenir 50% de diplômés au niveau de la licence. Ceci expliquerait l’accent mis sur l’autonomie, la modularisation, l’individualisation des parcours. Objectifs que partage la Ligue de l’enseignement mais dont elle doute que les conditions de réussite soient réunies à court, moyen et long terme : quid de l’accompagnement réel des élèves ? Des équipes enseignantes ? Quelles modalités finales d’évaluation qui conditionnent l’organisation de toute la scolarité ?
Ce qui doit surtout nous interroger, c’est le sort des 50% restants, dont le parcours sera fixé par la future réforme du collège. Un lien fort serait à imaginer entre l’école primaire et le collège, réalisant -en apparence seulement – le rêve d’une école fondamentale et donnant ainsi une visibilité au socle commun. Si une telle perspective devait s’avérer, on assisterait alors à une tentative de retour à la situation qui prévalait avant les années soixante : d’un côté, l’ordre du primaire avec sa propre hiérarchie, ses filières et scolarisant les classes populaires ; de l’autre, l’ordre du secondaire accueillant les classes favorisées et l’élite – soigneusement sélectionnée – des classes populaires. Un tel retour en arrière ne serait pas marqué seulement du sceau de la nostalgie d’un âge d’or. Il constituerait une véritable régression, que l’on voit déjà s’installer : d’un côté, des fondamentaux réduits aux rudiments ; de l’autre, des savoirs intelligibles de plus en plus organisés par les pouvoirs dominants. D’un côté, une aide mesurée pour des publics désignés ; de l’autre un accompagnement léger pour des publics choisis.
Conjectures que tout cela ? Il ne nous reste effectivement que les ressources de notre propre imagination pour dessiner les contours réels de l’Ecole de demain qui se décident aujourd’hui sans les citoyens. Puisque le ministre annonce ses chantiers de réforme par médias interposés sur le mode de l’évidence…
Pour prendre de la hauteur, faut-il attendre d’être arrivé en haut de la côte, soit à la fin du programme de réformes ? Comment trouver maintenant la position éminente qui donne une perspective, donne à voir les reliefs, les agencements relatifs mais ne donne pas une mesure exacte comme le ferait une vue aérienne verticale ? Dimanche prochain, nous sommes tous invités à descendre de vélo, à arpenter les rues de Paris entre la place d’Italie et la place de la Bastille en nous approchant des lieux de pouvoirs réels : Sénat, Assemblée Nationale, ministères. Peut-être choisirons-nous de repartir en tandem…
Olivier Masson, secteur Education de la Ligue de l’enseignement
L’école rurale et l’égalité des chances
« Le programme de recherche « Ecole rurale et réussite scolaire » regroupant 5 IUFM et 2 laboratoires universitaires, relève que la prise en compte des specificités de l’enseignement en milieu rural… implique des conduites particulières dans de nombreux aspects de l’exercice professionnel, à savoir : la prise en compte de la spécificité des élèves, en particulier de la tendance à sous-estimer leurs propres performances…, l’adaptation des pratiques pédagogiques à des classes généralement peu nombreuses et parfois multi-niveaux ». Les Dossiers de l’enseignant, une revue du Se-Unsa, interrogent l’Ecole rurale dans un dossier copieux. Si « toutes choses égales par ailleurs les élèves ruraux ont de meilleurs résultats en Ce2 », l’école rurale est variée et souffre de son discrédit.
Lycée : Meirieu optimiste
» Cette réforme n’est pas suffisamment structurée pédagogiquement et va susciter la résistance des enseignants. Ce ne sont pas en soi des gens réactionnaires ou immobilistes, mais qui ont peur qu’on leur impose des réformes qui ne soient en réalité que des habillages de la pénurie. Je reste convaincu qu’une réforme qui apparaîtrait comme un levier pour démocratiser les pratiques enseignantes et faire accéder plus d’élèves au savoir pourrait obtenir l’assentiment des enseignants. Je reste optimiste » déclare Philippe Meirieu au Journal du dimanche.
Il met en garde contre les difficultés générées par la modularisation. « Une marge de choix nécessaire ne sera bénéfique aux élèves que si elle s’accompagne d’un renforcement systématique et fort de l’encadrement de l’accompagnement, et avec la mise en place d’un tutorat rigoureux. Cela veut dire qu’elle n’est possible que si l’on repense certaines fonctions comme celle du professeur principal… Or je ne vois pas cela d’une manière claire dans les propositions qui sont faites aujourd’hui. Sans cela, une modularisation favorisera les plus débrouillards au détriment des élèves les plus fragiles… »
Sur le Café, le dossier de la réforme
Le Sgen écrit aux députés
Alors que le budget de l’éducation nationale arrive devant l’Assemblée, le Sgen demande à ses militants d’écrire leur député. « Nous tenons à vous faire part de notre profonde inquiétude quant à l’avenir de notre système public d’éducation… Par les contraintes budgétaires intenables qu’il s’est données, et par le choix de réformer dans la précipitation, le gouvernement entraîne l’École et les jeunes qui la fréquentent sur la voie de la régression ». Le syndicat justifie cette opinion par la suppression partielle des Rased, la réduction de l’offre en maternelle, la réduction des remplacements.
Le privé dans la rue le 19
La FEP Cfdt, le syndicat le plus important dans l’enseignement privé, appelle les enseignants à participer à la manifestation du 19. Ceux-ci « constatent eux aussi une baisse drastique des moyens, une multiplicité de réformes menées à marche forcée et un désengagement progressif de l’Etat du champ de l’Education ».
Fin de partie à Trinité Langonnet ?
Selon Ouest France, les parents de Trinité Langonnet semblent avoir obtenu un second enseignant pour leur école. Cela devrait mettre fin à un conflit violent avec l’inspection académique.
http://www.ouest-france.fr/L%E2%80%99ecole-de-La-Trinite-Langonnet-retrouve-ses-deux-enseignants/re/ofdernmin/_-721750–BKN—-_actu.html
L’Unesco au chevet de l’école irakienne
Un enfant irakien sur cinq ne va pas à l’école, un pourcentage nettement plus élevé chez les filles. C’est ce que révèle l’Unesco qui organise du 30 octobre au 1er novembre un colloque sur le droit à l’éducation en Irak. Car cette situation reflète les désordres dans le pays. Plus de 250 enseignants ont été assassinés, des milliers ont fui le pays.
Internet et les collégiens pour Dany Hamon
Membre d el’équipe Escol, auteur d’une thèse sur l’appropriation d’Internet par les collégiens, Dany Hamon présente dans Medialog n°67 l’importance d’Internet au collège. « Internet apparaît aux yeux des adolescents comme un pourvoyeur de statut, un lieu d’accomplissement de soi. Dans le cadre du collège, l’usage d’iNternet participe à la valorisation des élèves ». Internet est aussi prétexte à créer du lien dans un collège. « Internet peut représenter un de ces espaces nécessaires eux élèves pour voir l’avenir avec eux ».
L’obésité bientôt grande cause nationale ?
C’est le souhait de V. Boyer qui vient de rendre un rapport d’information à l’Assemblée nationale sur cette maladie galopante. V. Boyer souhaite faire de la lutte ocntre l’obésité une grande cause nationale. Elle souhaite aussi faciliter la distribution de fruits et légumes auprès des plus démunis.
La classe
8ème Université d’Automne du SNUipp
C’est un des grands rendez-vous de l’année. A La Londe des Maures (83), du 24 au 26 octobre, le SNUipp organise sa huitième Université d’Automne. Pendant trois jours les participants pourront écouter les meilleurs spécialistes du système éducatif, dialoguer avec eux et débattre avec près de 500 collègues.
Cette année, en plénière, Anne-Marie Chartier, enseignante-chercheur, spécialiste d’histoire de l’éducation proposera de réfléchir sur une thématique particulièrement actuelle : « Enseigner aujourd’hui : entre héritage, innovation et efficacité ». La table ronde du samedi permettra à Serge Boimare, Eric Favey et Martine Kherroubi d’aborder les relations de confiance à établir entre l’Ecole et les familles. Des intervenants couvrant tous les champs de réflexion de l’Ecole animeront ensuite près de 30 conférences. Parmi eux, citons entre autre : Elisabeth Bautier, Mireille Brigaudiot, Sylvie Cebe, Yvanne Chenouf, Renaud D’Enfert, Benoît Falaize, Joëlle Gonthier, André Ouzoulias, Yves Quéré, Franck Ramus, Bernard Hugonnier, Serge Tisseron ou Bruno Suchaut. Il semble qu’il reste encore quelques places disponibles. On ne peut que vous inviter à en profiter.
Sur le Café, l’université 2007
Sur le Café, l’université 2007
Les troubles de l’attention
Quels sont les troubles de l’attention ? Comment les repérer ? Comment les corriger ? L’académie de Poitiers publie les conseils du Dr Pouhet, rééducateur, pour mieux prendre encharge ces troubles. Ils sont souvent à l’origine de difficultés cognitives sérieuses. Pour le Dr Pouhet, « l’enfant présentant des difficultés neuropsychologiques de type dysexécutif n’a pas la possibilité de gérer efficacement.. les stimuli de l’environnement ».
La recherche
Colloque européen sur la scolarisation des Roms
« Alors même que les directives officielles dotent le système éducatif français d’un ensemble d’orientations permettant une approche ouverte de la scolarisation des enfants présentant des besoins éducatifs particuliers, on constate que la situation singulière des enfants rom -non francophones et souvent peu scolarisés antérieurement- génère des difficultés persistantes. Celles-ci s’observent autant dans le champ de la didactique et de la pédagogie que dans celui, plus général, de l’orientation dans lequel les questions socio-économiques et culturelles tiennent une place éminemment importante. Au-delà de la scolarisation c’est donc toute la problématique de l’accueil et de la citoyenneté qui se trouve renouvelée par la permanence de ces difficultés. » Organisé par l’acadméie et l’IUFM de Besançon, un colloque européen se réunira à Besançon du 1er au 3 décembre. A noter la participation d’experts venus de toute l’Europe.
Citoyenneté
L’Unicef contre la suppression de l’Ordonnance de 1945
L’Unicef poursuit sa campagne contre la suppression de l’ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs en interrogeant des experts. Ce mois-ci l’organisation s’entretient avec Marie Rose Moro, pédopsychiatre. Pour elle, « derrière un acte délinquant, il y a un enfant ou un adolescent pour lequel il faut individualiser la réponse. Il faut se donner les moyens d’une évaluation éducative, judiciaire, psychiatrique de chaque situation. Pour la société, la meilleure protection, c’est la compréhension ».
Elle estime que « le système élaboré dans l’Ordonnance de 1945 cherche l’équilibre entre la répression, l’éducation et le soin. L’Ordonnance de 1945 tient compte de la complexité d’un enfant qui commet un acte délinquant. »
Les disciplines
Crises européennes
« L’Europe c’est aussi une histoire de crises ». Le Centre virtuel de la connaissance de l’Europe propose de les redécouvrir à l’occasion d’une table-ronde à la Maison de l’Europe, à Paris,le 22 octobre. Comment ont-elles été perçues ? Résolues ?
Bientôt un bac franco-italien
Annecy a accueilli le 1er octobre un séminaire sur le bac franco-italien, l’ESABAC. Il a réuni les équipes éducatives des académies du sud-est pour la France, de la région autonome d’Aoste, du Piémont de Ligurie pour l’Italie, des lycées français en Italie. Près de 500 lycéens sont concernés par l’ESABAC.
Sciences : Le prix puRkwa est décerné
Wynne Harlen (Bristoil UK) et Guillermo Fernandez de la Garza (Mexique) ont reçus le prix purKwa décerné par la communauté scientifique. « Reconnue mondialement dans le domaine de l’éducation scientifique primaire et secondaire, Mme Harlen a marqué l’alphabétisation scientifique de son sceau. De Bristol à la Malaisie, en passant par San Francisco ou Singapour, de l’OCDE à l’UNESCO, ses publications et ses recherches ont fait école…. Ingénieur de formation, co-créateur de plus de 45 entreprises au Mexique, M. Fernandez de la Garza a quitté une brillante carrière pour s’engager dans l’éducation scientifique estimant que celle-ci représentait l’une des meilleures façons de combattre la pauvreté. Fondateur de la Société mexicaine pour la vulgarisation de la science, M. Fernandez de la Garza est actuellement Directeur de la Fondation Mexicaine pour la Science. Son but n’est pas de former des scientifiques, mais faire des élèves, des êtres chaque fois plus humains. S’appuyant sur des partenariats public-privé, les actions de la fondation ont déjà bénéficiées à plus de 280 000 élèves à travers le Mexique ».
le Cafe
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