Burkina Faso : Les maîtres se battent pour leur formation
Face à un développement rapide de la scolarisation, un récent décret a ramené de deux ans à un an la durée de la formation des maîtres au Burkina Faso. Le SNEA-B, syndicat burkinabe, n’est pas d’accord. Il a commandité une étude qui montre l’impact du niveau de qualification des maîtres sur les performances des élèves. Le SNEA-B s’insurge contre « la tendance actuelle, caractérisée par la banalisation de la formation des maîtres et donc, de leur qualification professionnelle préjudiciable à la qualité de l’éducation ». Pour lui, « on ne saurait réduire le salaire des enseignants pour financer l’éducation ou pour construire des écoles. En bâclant la formation des enseignants, c’est la nation entière qui en souffrira plus tard ».
http://fr.allafrica.com/stories/200402260154.html
Burkina Faso : Ministère et syndicats divisés sur les châtiments corporels
Faut-il sanctionner ou non une institutrice qui a frappé à coup de bâtons une de ses élèves ? La réponse n’est pas évidente au Burkina. Selon Le Pays, le ministère de léducation sutiendrait la maîtresse. Certains syndicats se seraient rangés à ses cotés arguant de « l’acharnement des parents d’élèves » et « des pesanteurs socio-éducatives » propres au pays. Le Synapager invite ainsi à « redéfinir la notion de sévices corporels ». Pour le Synateb, « le gouvernement doit suffisamment former l’enseignant à la maîtrise correcte de la psychologie de l’enfant « .
http://fr.allafrica.com/stories/200403011272.html
Cameroun : 35% de reçus au bac 2003
« L’année 2003 a été couronnée de succès au niveau du baccalauréat ». Avec un tiers d’élèves reçus, le bac 2003 est exceptionnel : en 2002 seulement 21% des candidats avaient obtenu le diplôme.
http://fr.allafrica.com/stories/200402260667.html
Sénégal : La chute du dollar affecte l’éducation
La dégringolade du dollar face à l’euro touche l’école sénégalaise. En effet, le franc CFA est aligné sur la monnaie européenne et le Programme décennal d’éducation et de formation, chargé d’améliorer la qualité de l’enseignement sénégalais, dispose de fonds octroyés par la Banque mondiale en dollars. La perte accumulée du fait de la dépréciation du dollar se monterait à 6 milliards de Francs CFA (9 millions d’euros). Une somme pour le Sénégal.
http://fr.allafrica.com/stories/200402190468.html
Sénégal : Diagnostic de l’école sénégalaise
« Peut mieux faire ». C’est le bilan que tire le journal sénégalais Wal Fadjri des efforts de l’école sénégalaise. L’école sénégalaise est sous la pression d’une demande croissante. En 10 ans le nombre d’enfants scolarisés dans le primaire est passé de 700.000 à 1,3 million et de 132.000 à 230.000 dans le « moyen » (13-16 ans). Selon une étude du Programme décennal de l’éducation et de la formation, les filles sont les principales bénéficiaires de cet effort : dans le secondaire, elles représentent 47% des effectifs (contre 35% en 1991). Mais l’étude souligne également le coût de cet effort éducatif.
http://fr.allafrica.com/stories/200402250589.html
Mali : Les « gouvernements d’enfants » au Mali
« Je suis fière de ce que je fais. Nous aidons les maîtres et nos parents. Mes camarades m’écoutent et nous sommes respectés aussi bien à l’école qu’au village ». Ils n’ont pas Sarkozy au Mali mais ils savent lutter contre l’absentéisme et l’insécurité. Wal Fadjri, un journal sénégalais, rend compte de l’expérience du « gouvernement d’enfants » à Sangafara. Sous la houlette d’une adolescente de 13 ans, « premier ministre », les « ministres », élus par leurs camarades, prennent en charge les problèmes de l’école, chacun dans sa spécialité. « La création du gouvernement a permis aux enfants, à l’école, de promouvoir la propreté et l’hygiène des enfants et leur assiduité » affirme le directeur de l’école. L’expérience est soutenue par l’Unicef dans 350 écoles du pays.
http://fr.allafrica.com/stories/200402110686.html
Angola : Trois millions de jeunes scolarisés
L’année scolaire débute cette année en Angola avec un chiffre record : 3 millions de jeunes Angolais auront accès à l’école publique. C’est le chiffre le plus élevé qu’a connu le pays. L’Etat vient d’embaucher 29.000 professeurs supplémentaires.
http://fr.allafrica.com/stories/200402050748.html
Afrique du Sud : L’école démocratique a 10 ans
Réécrire l’histoire, introduire l’obligation scolaire pour tous, imposer la mixité raciale, construire un programme scolaire identique pour toutes les races, voilà quelques uns des défis que l’école sud-africaine a du relever après la chute de l’apartheid. Les résultats sont encourageants. En 1994, les noirs (79% de la population) ne représentaient que 30% des diplômés de l’enseignement supérieur; ils sont aujourd’hui 51%.
http://infos.aol.fr/info/ADepeche?id=252804&cat_id=3
Afrique du Sud : Symantec dote les écoles d’antivirus
La firme américaine Symantec équipera toutes les écoles sud-africaines d’antivirus et de firewalls gratuitement.
http://allafrica.com/stories/200402050414.html
Maurice : Quelle place pour le créole ?
» Empêcher un enfant de comprendre le monde, le confondre, est un crime. Pour l’introduire à la connaissance, il faut bien évidemment lui parler dans sa langue maternelle… Comment alors expliquer que, langue ancestrale et maternelle de la majorité, le (créole) n’ait pas trouvé sa place légitime de médium d’enseignement dans notre système d’éducation ? » Cette réflexion vient de l’Ile Maurice où le créole, le « Moricien », est ignoré du système éducatif qui lui préfère l’anglais, langue maternelle de 5000 habitants seulement.
http://fr.allafrica.com/stories/200402110281.html