« Il n’y a jamais eu autant de participants sans doute plus de 600 000 dans 5000 lieux. Des lieux désormais dans 113 pays. C’est un immense succès pour une équipe d’une dizaine de bénévoles disposant de très peu de moyens matériels ». Joelle Gonthier, fondatrice de la Grande Lessive est radieuse. Son projet pédagogique, créé il y a 11 ans avec le soutien du Café pédagogique, est sans doute la plus grande exportation éducative française.
La Grande Lessive est une installation artistique éphémère faite par tous tout autour de la Terre, deux fois par an, au moyen de réalisations plastiques de format A4 (dessins, peintures, images numériques, collages, poésies visuelles, etc.) conçues à partir d’une invitation commune, avant d’être suspendues à des fils tendus à travers cours de récréation, places et rues à l’aide de pinces à linge. Imaginé par Joelle Gonthier, La Grande Lessive , connait un développement mondial. Pour un établissement scolaire c’est à la fois un levier pour développer l’appartenance communautaire, car tout le monde participe à La Grande Lessive, et un outil pour s’ouvrir à la communauté qui entoure l’école.
Cette année encore, « les liens entre établissements scolaires et des structures institutionnelles, collectifs et associations se confirment et se multiplient », nous dit J Gonthier qui évoque un tour du monde du Japon à la Bolivie, de la Grèce au Congo et à la Chine. Aujourd’hui J Gonthier est au collège Elsa-Triolet de Marseille quartiers Nord où les 350 élèves participent à la Grande Lessive accompagnés par la professeure d’arts plastiques et des enseignants stagiaires. Des ateliers sont proposés et les parents invités.