Nudges verts : de nouvelles incitations pour des
comportements écologiques
L’adoption de comportements écologiques se heurte à de nombreux obstacles, qu’ils soient de nature matérielle, financière ou psychologique. Ces contraintes limitent l’efficacité des approches traditionnelles qui combinent campagnes de sensibilisation, innovations technologiques et instruments économiques et normatifs. Dès lors, l’apport de nouvelles méthodes susceptibles d’induire une évolution durable des habitudes de consommation est à considérer. Parmi ces méthodes, certains préconisent d’utiliser une stratégie issue des sciences comportementales connue sous le terme de nudge (pour « coup de pouce »). Cette stratégie a pour but de conduire l’individu à faire des choix qui aillent dans le sens de l’intérêt général, sans être pour autant prescriptive ou culpabilisante. Appliqué à l’écologie, ce nouveau type d’incitation, que l’on qualifie dans ce contexte de « nudges verts », joue sur plusieurs leviers comportementaux comme le poids de la comparaison à autrui ou l’inertie au changement, afin d’inviter les citoyens à adopter des modes de vie plus respectueux de l’environnement. Ils sont expérimentés à l’étranger à des fins écologiques comme les économies d’énergie ou la lutte contre la pollution. Les résultats de ces expérimentations démontrent le caractère à la fois opérationnel, efficace, ajustable et peu contraignant des nudges. Ces incitations comportementales doivent cependant être encore affinées pour dépasser les différentes limites constatées (effets pervers, difficultés de transposition à grande échelle, faible durabilité des résultats). Sans constituer des solutions miracles aux problèmes écologiques, les nudges verts n’en demeurent pas moins des procédés incitatifs intéressants en complément des instruments déjà utilisés.
http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/2011-03-09-NA-216-NudgesVerts.pdf
Le gouvernement lance la « prime à la casse » pour
les chaudières au fioul
Après la prime à la casse pour les voitures, voici sa version – plus modeste – pour les chaudières… Reservée aux modèles fonctionnant au fioul, cette aide accordée par l’État sera mise en place d’ici début mai pour inciter les Français à s’équiper d’appareils plus efficaces et moins polluants. C’est ce qu’a annoncé ce jeudi le ministre de l’Énergie Eric Besson. « Il s’agit d’une prime donnée par un fournisseur de fioul à son client particulier pour changer sa chaudière ancienne contre un appareil moderne et performant » a-t-il expliqué.
Cette aide sera « financée par les distributeurs de fioul et labellisée par l’État », a-t-il précisé lors d’une intervention devant la Fédération française des combustibles, carburants et chauffage. Selon le ministre, une dizaine d’entreprises se sont déjà engagées à signer une charte qui stipule qu’en remplacement d’une chaudière de plus de 15 ans, tous les clients recevront 100 euros pour l’achat d’une chaudière basse température et 250 euros pour celui d’une chaudière à condensation au fioul.
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement
Fonctionnaires : le gel des salaires en 2012 semble
acté
Fin mars déjà, le secrétaire d’État à la fonction publique, Georges Tron, avait laissé peu de place aux doutes : le point d’indice des fonctionnaires (élément central du calcul des salaires), gelé pour 2011, allait devoir l’être encore en 2012, pour des raisons de maîtrise des finances publiques. La dernière hausse du point, qui remonte à 2010, s’était élevée à 0,5%. « Nous sommes dans une phase de redressement de l’économie, mais les objectifs d’une croissance de 2%-2,5% ne sont pas atteints. Nous ne disposons toujours pas de manœuvres budgétaires », avait ainsi déclaré Georges Tron le 31 mars, en marge de la présentation de l’agenda social de la fonction publique. En juillet dernier, il avait laissé entendre que le gel du point ne serait pas reconduit en 2012 et 2013 si la conjoncture économique s’y prêtait. Chaque hausse de 1% du point d’indice coûte 800 millions d’euros à l’État et 1.8 milliards d’euros à l’ensemble des administrations publiques, selon les estimations de la Cour des comptes. Pour la Cour, la stabilisation en valeur de la masse salariale de l’État nécessite donc le gel du point d’indice jusqu’à 2013. À noter que la Cour estime également que poursuivre ce gel au-delà de 2013 est « difficile » à « envisager » et « pourrait même déboucher sur de coûteuses mesures de rattrapage ». A plus brève échéance, l’inflation ayant atteint la barre des 2% en mars, le smic devrait être revalorisé une seconde fois et le gouvernement sera contraint de revaloriser au moins les salaires des fonctionnaires inférieurs au smic.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20110418trib000616088l
Les secrets de La Vache Qui Rit enfin percés !
La Vache qui rit n’est pas une vache folle, mais elle est tout de même un peu fondue. Beaucoup, même. Le fromage fondu, technique inventée dans les années 1910 en Suisse, est reprise dans les années 1920 par le jurassien Léon Bel. Elle fera sa fortune, celle de ses enfants et de ses petits-enfants. Antoine Fiévet, troisième génération, a pris en 2009 la tête d’un groupe désormais international (2,4 milliards d’euros) qui exporte et fabrique ses fromages aux quatre coins du monde. « Nous avons deux usines qui produisent de la Vache qui Rit en France, ainsi qu’une usine en Espagne et une autre en Pologne. Et nous allons très prochainement démarrer la production en Iran et au Vietnam », explique Rémy Manera, expert métier fromage fondu chez Bel. Avec le site de Dôle, l’usine de Lons-le-Saunier (Jura) est l’un des berceaux de La Vache Qui Rit. Construite en 1926, l’usine emploie 288 personnes, auxquelles s’ajoutent avec 30 personnes au centre de fonte. Elle produit quelques 17 300 tonnes de fromage, à 50 % destinés au marché français (34 % des volumes sont destinés à l’Europe et 16 % au grand export). Les petits fromages triangulaires représentent 55 % des volumes de l’usine, soit 2,3 millions de vaches qui rient chaque jour… Le site produit également du Kiri et des Apéricubes, deux autres blockbusters de Bel. L’usine est organisée sur trois niveaux. La « marche en avant » est ici plutôt une « marche en hauteur » ! Tout commence au niveau -1 avec les frigos de stockage de la matière première où sont entreposés l’équivalent de deux à cinq jours de production.
http://www.usinenouvelle.com/article/les-secrets-de-la-vache-qui-rit-enfin-perces
Tous ces chemins qui mènent à la croissance
Innovation, export, distribution diversifiée, aucune PME ne prend la voie du développement de la même manière. Mais la clé du succès reste toujours la même : une méthode parfaitement adaptée aux différents objectifs fixés. Changer de braquet, c’est motivant. Vous partez à la conquête de nouvelles cibles, sur des marchés méconnus. Des profils originaux viennent renforcer vos équipes et insufflent un air de changement. Certes, les obstacles à franchir sur le chemin sont impressionnants voire périlleux. Mais s’engager dans une nouvelle aventure vous fera grandir, économiquement et humainement. Attention aux pièges cependant ! Un projet trop ambitieux, des actions précipitées, un manque d’investissement personnel et c’est votre stratégie qui s’écroule. Un plan de route détaillé, un accompagnement par des professionnels et des ressources adaptées sont autant de gages de réussite. Quels leviers devez-vous actionner pour doper votre croissance en mesurant les risques ? Ils sont nombreux. Vous pouvez miser sur la diversification et l’innovation, sur l’optimisation de votre circuit de distribution, sur le rachat d’un concurrent ou sur les marchés internationaux. Aucune méthode n’est sûre. Tout dépend de vos objectifs, de vos moyens et de votre état d’esprit. Et ce dernier point est capital. Des freins psychologiques comme le dépassement du seuil des 50 salariés ou la crainte de déléguer entrent en ligne de compte. Dites-vous que quelle que soit la taille de votre entreprise, vous êtes tous les jours confrontés à des problèmes. Impossible d’y échapper. Mais une fois plus grand, vos soucis ne seront pas nécessairement insurmontables, seulement différents. Et si vous vous êtes préparé et suivez un plan de route cohérent, les risques d’échec s’amenuisent considérablement.
http://www.e-marketing.fr/Chef-d-entreprise-Magazine/Article/TOUS-CES-CHEMINS-qui
Améliorez vos relations avec vos salariés
Comment entretenir de bonnes relations avec ses salariés ? La réponse habituelle à cette question se traduit invariablement par une liste d’attitudes et de bonnes pratiques que doit maitriser le manager pour développer la motivation et la performance de ses collaborateurs. Et la liste est de plus en plus longue : plus d’écoute, d’authenticité, de transparence, de reconnaissance, de tolérance, d’enthousiasme, de souplesse mais aussi plus de fermeté, de rigueur, de performance (parce qu’il faut quand même atteindre les objectifs !). À croire que la qualité de la relation repose entièrement sur les épaules du manager. Et pourtant, le mot « relation » ne sous-tend-il pas qu’il faut être au moins deux ? Qu’en est-il du salarié ? A-t-il une part de responsabilité dans la relation qu’il entretient avec son manager ?
http://portail-des-pme.fr/rh/1913–ameliorez-vos-relations-avec-vos-salaries
L’auto-partage est une solution écologique et
économique
L’auto-partage est une réflexion que nous menons au sein d’Alma Consulting Group depuis quelques années. Nous avons sauté le pas en décembre 2009, lors de notre déménagement à Gennevilliers dans des nouveaux locaux HQE (Haute qualité environnementale). Les achats ont travaillé main dans la main avec la branche développement durable et qualité, nouvellement créée. Concrètement, les collaborateurs s’inscrivent sur le site internet Carbox et ouvrent un compte personnel et professionnel. Une fois leur demande validée par leur supérieur hiérarchique, ils disposent d’un badge et peuvent réserver un véhicule pour leurs déplacements professionnels et personnels, même pour le week-end. Le taux d’utilisation de ces véhicules en auto-partage oscille entre 70 et 90 %. Il n’était que de 10 à 15 % avant l’offre Carbox. Après le succès de Gennevilliers, nous avons souscrit à la même offre pour notre site lyonnais avec un taux de remplissage de près de 80 %.
http://www.decision-achats.fr/Article-A-La-Une/L-auto-partage-est-une-solution
Les « self-control » prennent le pouvoir
Kantar Worldpanel édite ses nouveaux styles de vie (les derniers dataient de six ans). Dans cette nouvelle typologie des consommateurs français, certains groupes demeurent identiques à la précédente édition. Certaines tendances, comme la recherche du meilleur prix ou l’envie de consommer des produits biologiques, sont profondément ancrées dans le style de vie des Français. Mais d’autres sont plus récentes et mettent à jour les inquiétudes des consommateurs sur leur santé, sur leur besoin de gagner du temps mais aussi leur amour des marques.
http://www.e-marketing.fr/Article-A-La-Une/Les-self-control-prennent-le-pouvoir
Dictionnaire raisonné de l’apprentissage
Un taux de chômage des jeunes élevé et persistant qui, comme un mal chronique, frappe les individus d’exclusion et menace la cohésion nationale, tel est l’un des principaux drames sociaux des trois dernières décennies dans notre pays. L’inadaptation de notre système de formation explique notamment cette situation. Aux grands maux, les bons remèdes et l’apprentissage en est l’un des plus évidents. C’est pourquoi, au nom du réseau des CCI, j’ai plaidé il y a déjà longtemps pour un développement quantitatif et qualitatif de l’apprentissage dans un ouvrage intitulé « Un million d’apprentis en France, c’est possible ». Notre pays en comptait alors seulement 250 000. Le réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie, qui forme aujourd’hui un apprenti sur quatre en France, a toujours été convaincu de l’efficacité de cette voie de formation première pour faciliter la poursuite d’études, particulièrement pour les jeunes mal à l’aise dans le système de formation traditionnel. L’apprentissage réconcilie les savoirs réputés « nobles » et les savoir-faire, tous les savoir-faire. La préparation par l’apprentissage s’étend en effet à presque tous les métiers, notamment ceux des services ; des démarches de qualité sont engagées pour rapprocher les centres de formation des entreprises employeurs ; l’ouverture de formations aux niveaux supérieurs a sorti la filière de son ghetto et légitime son développement. L’apprentissage avait failli disparaître avant 1985. Aujourd’hui un consensus national autour de ses mérites semble enfin réalisé. La bataille des idées est gagnée !
http://www.cci.fr/c/document_library/get_file?uuid=250814ff-16fc-42f1-97c9
Conduire le changement et renforcer l’adhésion
Les changements imposés ou choisis par l’entreprise sont de plus en plus fréquents. Ils impactent les collaborateurs. Pour eux, les causes sont souvent peu lisibles, seuls les effets comptent. Aux dirigeants de gérer la forme entre un changement subi, qui fait peur, et celui qui est attendu et crée enthousiasme et motivation. La conduite du changement est un exercice qui s’impose pour garantir la permanence du fonctionnement, motiver et consolider les équipes. Pour autant, ce terrain du management de l’entreprise est souvent insuffisamment investi.
http://www.portail-des-pme.fr/rh/1908-conduire-le-changement-et-renforcer-ladhesion-