« L’objectif est de parvenir à une école de la confiance plutôt que de la défiance ». Dans Libération du 18 décembre, Vincent Peillon présente ses objectifs. « Cela suppose quelques moyens mais surtout de changer effectivement les manières d’enseigner et les mentalités. Il faut transformer la façon dont nous notons les enfants, limiter les redoublements. Tout cela relève d’une évolution des pédagogies ».
Le ministre a lâché peu d’informations concrètes. Il a laissé entendre que le fonds destiné aux communes pour mettre en place les activités périscolaires au primaire pourrait dépasser les 250 millions. Comparativement la porte de la revalorisation salariale est-elle vraiment entrouverte ? « Si en changeant le temps et les méthodes de travail on répond à l’intérêt des élèves, alors on peut envisager des conséquences salariales ».