Le nombre des élèves va continuer à croitre en 2017. Mais ce ne sera pas à cause du premier degré qui va connaitre une baisse sensible en 2017 et encore plus forte en 2018, annonce la Depp dont les prévisions viennent de sortir. Par contre le second degré va connaitre une explosion avec 50 000 jeunes supplémentaires particulièrement en terminale où 36 000 nouveaux élèves sont attendus en 2017.
À la rentrée 2017, le nombre d’élèves dans le premier degré devrait baisser pour la première fois depuis 2011, essentiellement pour des raisons démographiques. Le nombre d’élèves dans le premier degré devrait s’établir à 6 791 700 à la rentrée 2017 et à 6 761 600 à celle de 2018. Il était de 6 806 000 à la rentrée 2016, stable par rapport à 2015. Cette baisse va concerner la maternelle où on attend 8 600 enfants de moins malgré une légère hausse attendue en toute petite section (+2000). La baisse en préélémentaire devrait être particulièrement importante à la rentrée 2018. En élémentaire on attend 7 000 élèves de moins en 2017.
Par contre, les effectifs du second degré vont augmenter en 2017 et 2018, avec une prévision de 50 000 élèves de plus à la rentrée 2017 et de 17 000 à la rentrée 2018. Ces évolutions sont liées à la démographie, les générations nées en 2006 et 2007 qui arriveront dans les établissements du second degré aux rentrées 2017 et 2018 étant plus importantes que celles qui les quitteront. C’est en terminale que la hausse sera la plus forte avec 36 000 élèves de plus, principalement à cause de la démographie mais un peu aussi du fait des réinscriptions facilitées. Les formations générales et technologiques en lycée connaîtront une forte hausse à la rentrée 2017 (environ 30 500 élèves supplémentaires) tandis qu’une baisse modérée (d’environ 4 500 élèves) pourrait se produire à la rentrée 2018.
Les formations en collège gagneront des élèves aux rentrées 2017 (de l’ordre de 26 000) et 2018 (environ 29 500). C’est la fin de la chute des effectifs en 6ème. Cette classe devra accueillir 18 500 enfants supplémentaires en 2017.
Ces prévisions tiennent compte d ela démographie mais aussi des politiques éducatives menées par le gouvernement comme la baisse du taux de redoublement ou les politiques d’accrochage des élèves.. Ainsi en enseignement professionnel elle anticipe une légère hausse en terminale du fait du droit au redoublement.
Ces prévisions concernent une année de forte croissance du nombre d epostes. Au primaire, la chute des effectifs va permettre de consolider la mise en place des nouveaux dispositifs (maitres surnuméraires , TPS) tout en diminuant un peu les taux d’encadrement qui sont les plus élevés d’Europe. Dans le secondaire, la question des places en terminale va se poser en des termes plus sérieux encore et les moyens accordés pour la réforme du collège seront partiellement absorbés parla croissance démographique.