La Société des agrégés dénonce « la destruction de l’école républicaine ». L’organisation constate que « la valeur du point d’indice ne sera pas augmentée, mais la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA), destinée aux fonctionnaires qui, sur une période de 4 ans, n’ont bénéficié d’aucune augmentation de traitement, ne sera pas reconduite cette année et devrait disparaître dans l’avenir. À cette absence de revalorisation s’ajoutent des mesures vexatoires comme l’instauration de trois jours de carence en cas d’arrêt maladie et la réduction des conditions d’indemnisation des périodes de maladie ».
Dans un communiqué du 9 novembre, la société des agrégés regrette que la ministre Anne Genetet « ne s’émeuve guère de la volonté gouvernementale de supprimer 4000 postes, alors que la pénurie de professeurs est déjà patente ». L’organisation « demande à la représentation nationale de ne pas se faire complice de la destruction de l’école, pilier fondamental de notre République ».