L’ICEM Freinet dénonce la généralisation des évaluations nationales standardisées mises en place à la rentrée 2024 et exige son abrogation. Ce refus relève d’une « éthique professionnelle, le refus de considérer l’enfant et l’enseignante comme des rouages d’une machine ». Le communiqué du mouvement Freinet dénonce les « convocations, des passations forcées et des menaces », « des pressions de la hiérarchie » face au boycott des évaluations nationales.
Pour le mouvement Freinet, « les évaluations nationales réduisent l’expertise des enseignant.es qui ne sont ni concepteur.rices de leur outil d’évaluation, ni même sollicité.es pour l’analyse de ces dernières. Il s’agit pourtant des deux facettes constituantes de notre métier. Les évaluations nationales et leur machine sont un outil de la prolétarisation du métier d’enseignant.es ».