Sud éducation publie un communiqué de presse le 17 septembre pour dénoncer le financement public de l’État , à 75% des établissements privés, soit 13,8 milliards.. Il dénonce les « réformes et les suppressions de postes qui abîment l’école publique » qui représentent dans le second degré 8000 postes depuis 2017, soit l’équivalent de 160 collèges.
Dans le communiqué, « SUD éducation dénonce les inégalités territoriales et revendique une nouvelle politique ambitieuse pour l’éducation prioritaire ». Le syndicat souligne les inégalités territoriales et précise « que dans au moins 50% des établissements, il manque au moins un personnel à la rentrée, ce chiffre s’élève à 80% en Seine-Saint-Denis. De même, alors qu’en 2022, on compte 1,1% de personnels contractuels dans le premier degré et 9,1% dans le second degré, à Mayotte, ce chiffre s’élève à 52% dans le second degré, et en Seine-Saint-Denis, à 7,1% dans le premier degré. »
Les revendications de Sud sont « l’arrêt du financement public de l’enseignement privé, la nationalisation de l’enseignement privé, sans indemnité ni rachat, et le transfert de ses personnels dans les corps correspondants de l’enseignement public, la refonte de la carte de l’éducation prioritaire et le retour des lycées, l’augmentation et la redéfinition des moyens de l’éducation prioritaire ».