Attal persiste et signe les réformes
Cette rentrée 2024 a des airs de rentrée 2023, puisque le Premier ministre actuel -démissionnaire – était alors ministre de l’Éducation nationale, poste qu’il a occupé pendant près de 6 mois. Lors de son déplacement, Gabriel Attal a évoqué les « groupes de niveaux qui rentrent en vigueur cette année pour les classes de 6ème et de 5ème en français et en mathématiques qui n’ont qu’un seul objectif : permettre à chacun de progresser, permettre à chacun d’élever son niveau » (AFP).
Attal : groupe de besoin, brevet des collèges, Prépa Seconde
Le Premier Ministre démissionnaire est également revenu sur la généralisation des évaluations nationales comme sur la réforme du brevet et de la classe Prépa Seconde, dispositifs avec lesquels Nicole Belloubet avait pris quelques distances lors de sa conférence de presse de rentrée. Le Premier Ministre démissionnaire et ancien ministre de l’Éducation continue donc de porter ses réformes. Pendant ce temps, la ministre démissionnaire de l’Éducation nationale était à Bourg-la-Reine dans une école maternelle d’éducation prioritaire. Elle se rendra demain dans des établissements franciliens, un lycée professionnel et un collège.
Le harcèlement à l’école : grande cause nationale
Gabriel Attal lance à la rentrée 2024 une campagne contre le harcèlement à l’école qui va être diffusée à la télévision et les réseaux sociaux pour sensibiliser un grand public. Il s’agit d’« une expérience sociale » imaginée en collaboration avec l’association e-Enfance et des pédopsychiatres. Elle met en scène des adultes jouant des scènes de harcèlement à l’école dans la peau de harcelés ou harceleur. Gabriel Attal parle de « l’électrochoc » qu’il a voulu au ministère de l’Éducation nationale. Ministère qu’il a du mal à quitter.
Djéhanne Gani
