Vendredi 24 mai signait la fin du congrès national du SNPDEN, principal syndicat des chefs d’établissement. Si le secrétariat général et Bruno Bobkiewicz ont été renouvelés dans leurs fonctions, les mandats qui leur sont confiés sont largement liés à l’actualité.
« Nous avons mandat pour neutraliser au maximum un certain nombre de propositions et d’annonces autour du choc des savoirs dont les groupes de besoin, les prépas seconde, la généralisation du Service National Universel (SNU), la généralisation de la tenue unique… Il y a beaucoup de sujets qui vont nous occuper et qui posent de sérieux problèmes à la profession », a déclaré Bruno Bobkiewicz lors d’une conférence de presse. « On se mobilise pour limiter les effets de ces annonces, voire faire en sorte qu’elles ne se réalisent pas. Pour ce faire, nous montrons les difficultés qu’elles entrainent d’un point de vue idéologique, mais aussi d’organisation ».
Autre mandat prioritaire pour le nouveau secrétariat, les conditions de travail des personnels de direction. « Nous sommes un syndicat de personnels, les conditions de travail sont aussi notre priorité ». « Les sujets se succèdent, les difficultés accumulent, les nouveautés arrivent les unes pour les autres. Tout cela met les personnels de direction sous pression, l’écart entre la réalité et les injonctions les met en tension lorsqu’il n’est pas possible de mettre en œuvre ce qui est demandé malgré la bonne volonté. Bonne volonté qui n’est toujours présente, car nous ne sommes pas convaincus du bien-fondé de ces mesures ». « Notre profession est sous tension, elle est fâchée et en difficulté », affirme le secrétaire général. « Les professionnels sont prêts à se mobiliser autour d’actions si cela est nécessaire, si des lignes rouges sont encore franchies à l’image de ce qui s’est passé avec les HSE », a-t-il prévenu, rappelant que le SNPDEN était signataire de l’appel à la mobilisation du samedi 25 mai.
Lilia Ben Hamouda