Le 16 mai, lors du neuvième comité interministériel du handicap, le ministère a annoncé l’abandon du projet de création du métier d’ARE – Accompagnant à la Réussite Éducative – sorte de melting-pot d’AESH et AED, projet voulu par Emmanuel Macron, largement décrié par une grande majorité des syndicats. « Les demandes ont enfin été entendues sous la pression de la mobilisation des agents concernés et de leurs organisations syndicales » s’est félicité la FSU dans un communiqué. Pour autant, la fédération syndicale estime ne pouvoir se « satisfaire de cette victoire et devons poursuit poursuivre notre sa bataille pour reconnaître la professionnalité des AESH et leur place centrale dans une école inclusive ». La FSU rappelle ses revendications de « création d’un corps de fonctionnaires de catégorie B intégrant et reclassant les AESH déjà recruté·es. Tout en exigeant l’abandon des PIAL, elle s’oppose au projet d’expérimentation des PAS à la rentrée 2024 et à leur généralisation ».
Autre annonce, la prise en charge par l’État des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) durant le temps de pause méridienne. La veille, la proposition de Loi avait été adoptée définitivement au Sénat.