Dans la série « Si j’aurais su » du média « Là-bas si je suis », Laurence de Cock nous propose de redécouvrir Mélanie Fabre, autrice de « Hussardes noires : des enseignantes à l’avant-garde des luttes » aux éditions Agone.
Jules Ferry, Paul Bert, Ferdinand Buisson… Quand on évoque la naissance de l’« école gratuite, laïque et obligatoire » en France, on a souvent les noms de ces messieurs en mémoire.
Or, à la fin du XIXème siècle, la sécularisation de l’enseignement – poussée par l’anticléricalisme de la IIIème République – entraîne la création d’écoles de filles. Et il faut bien des femmes pour s’occuper de ces jeunes filles ! C’est comme ça que des femmes vont s’engouffrer dans la brèche pour promouvoir une autre vision des enfants, des jeunes filles, des femmes et de la pédagogie. L’historienne Mélanie Fabre retrace le parcours de ces pionnières dans un livre que publient les éditions Agone. Laurence De Cock la reçoit pour raconter l’histoire de quelques-unes de ces « hussardes noires » : Pauline Kergomard, Marie Baertschi-Fuster, Albertine Eidenschenk-Patin, Jeanne Desparmet-Ruello, Mathilde Salomon.
Mélanie Fabre dans le Café pédagogique
Les hussardes noires de la République
« Hussardes noires : des enseignantes à l’avant-garde des luttes »