Lors d’une conférence de presse, le SNPDEN, syndicat majoritaire chez les chefs d’établissements, est sorti de son silence quant à l’affaire du proviseur du lycée Ravel. « Notre collègue, récemment visé par des actes qui n’ont pas leur place dans notre République, symbolise le courage et la détermination de tous les personnels de direction » a déclaré Bruno Bobkiewicz, secrétaire général, qui a insisté sur « le respect que l’on doit aux demandes individuelles » et a pointé du doigt « les erreurs de communication de certains médias, ayant manqué de déontologie en exposant indûment des informations personnelles ».
Se référant à l’attentat terroriste dont Samuel Paty a été victime, le syndicat a réaffirmé la « pleine nécessité » de la loi de 2004 sur la laïcité. « C’est dans cet esprit que nous pouvons apporter une réponse cohérente et ferme face aux incidents répétés que cela soit à Clermont-Ferrand, à Ivry ou à Paris ».
« Frérisme, islamisme, extrémismes religieux ou contestations de toutes sortes, notre rôle est celui d’une digue » a déclaré le SNPDEN, dénonçant le manque de départ en formation sur ces questions.