Jeudi 21 mars, ce sont 74 lycées qui ont reçu des menaces d’attentat à la suite du piratage de l’ENT de leur établissement. Vendredi, c’était 33 collèges, samedi 18 collèges et lycées selon le ministère de l’Éducation nationale. Lundi, ce sont plusieurs établissements – en Moselle, Meurthe-et-Moselle ou encore à Reims, qui n’ont pas pu accueillir leurs élèves, là aussi à cause de menaces d’attentat envoyées via l’espace numérique de travail.
Si très généralement ce ne sont que des actes malveillants faisant suite à la publication de bases de données d’identifiants dérobés, ils renvoient tout de même à la question de la sécurisation des établissements. Une question prise très au sérieux par Matignon qui réunissait jeudi 21 mars la ministre de l’Éducation nationale, le ministre de la Justice et celle de la Ville pour faire un point sur la situation.
Après l’attentat d’Arras, qui a couté la vie au professeur Dominique Bernard, le ministère de l’Éducation nationale avait lancé une enquête flash sur la sécurité des établissements. 500 avaient été identifiés comme nécessitant des moyens supplémentaires. Depuis, 150 ont vu leur sécurité renforcée a déclaré Gabriel Attal à la suite de sa rencontre avec ses ministres. Le cas des « 150 à 200 les plus à risques » sera évoqué lors d’une prochaine réunion le 4 avril.
Dans le Café pédagogique
Bunkériser les établissements ?