Des élèves éloignés de la langue de scolarisation et des enseignant·es qui ne se rendent pas toujours compte à quel point ils ou elles baignent dedans : quel sacré défi !
Jeudi 21 mars, les Apéros de l’éducation vous invite à réfléchir à la question.
« À travers les expériences partagées en formation continuée, nombreux sont les enseignant·es qui reconnaissent qu’enseigner les usages de la langue à l’école dans toutes ses dimensions, ce n’est pas aisé à mettre en œuvre. Et parmi les croyances bien ancrées, on peut entendre que les élèves sont en difficulté uniquement par un manque vocabulaire qu’il suffirait de combler.
Enfin, il n’est pas rare non plus d’entendre des confusions régulières entre les différentes formes de dispositifs : ceux du DASPA dédié aux élèves Primo-Arrivants et Assimilés (FLE), ceux propres à l’accompagnement Français Langue d’Apprentissage (FLA) à destination des élèves avec une faible maitrise de la langue française. Mais alors le Français Langue de Scolarisation (FLSco) à qui est-il destiné et pour quoi ?
Après plusieurs années de mise en place de ces différents dispositifs mais aussi du développement d’une offre de formations pour répondre aux besoins de terrain, quel bilan pouvons-nous réaliser ? Quelles sont encore les zones d’ombres et de flous ou encore quels sont les nouveaux défis et priorités par rapport à cette vigilance concernant le renforcement de la langue de scolarisation ?
Vous n’avez pas encore de pratiques sur ces enjeux, vous avez déjà un peu ou beaucoup creusé la question, mais vous continuez de penser que c’est difficile d’en faire une pratique du quotidien, alors cet Apéro éducation est fait pour vous !
Sandrine Di Tullio, formatrice, prendra le temps de poser le cadre et de distinguer le FLA, le FLSco et le FLE. Elle questionnera ensuite la perception qu’ont les enseignant·es du manque de vocabulaire chez les élèves pour ensuite s’arrêter sur les deux grands axes de son dispositif : le changement de posture et le travail sur les aspects didactiques (développement du concept de classement entre le M1 et la P6) ;
Emilie Bailly, enseignante primaire et militante CGé, présentera le travail réalisé dans son école notamment à partir d’une activité de création de récit et d’un tableau à double entrée. Elle pointera les difficultés et les leviers, le travail avec ses collègues ;
Nicolas Giot nous partagera son expérience de direction en mettant l’accent sur les aspects organisationnels : comment cet enjeu s’est-il invité et sur base de quels constats ; ce qu’il en est dit dans le Plan de pilotage et comment s’opérationnalise-t-il ; comment cela a-t-il été discuté en équipe et avec le DCO…
Après les exposés, nous aurons l’occasion de discuter avec la salle de ces différents enjeux fondamentaux à la réussite scolaire ».
Un événement en présentiel, le jeudi 21 mars de 18 à 20 heures à Bruxelles.
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