Pour l’association, « ces annonces arrivent alors que les cartes scolaires sont en cours ou déjà négociées. Quels seront les impacts sur la rentrée 2024 ? Comment planifier une politique éducative, lorsque les ministres annoncent des nouveaux besoins en postes pour la mise en place du « choc des savoirs », et virent de bord quelques semaines plus tard avec 11 000 suppressions de postes. Quel est le cap du gouvernement pour l’éducation ?
Plus généralement, ces économies drastiques sont réalisées au détriment des services publics, et donc au détriment de la population. La recherche, la justice, l’accompagnement vers l’emploi, sont comme l’éducation des secteurs où les besoins sont criants, identifiés depuis de nombreuses années par les acteurs impliqués et qui seront pourtant très touchés par les économies. L’immense coût de rabot dans les politiques environnementales apporte aussi une vive inquiétude. Cet affaiblissement des services publics aura des répercussions directes sur les vies des familles et des enfants de nos territoires. Nous demandons au gouvernement de revenir sur ces décisions ».
