La Fep-Cfdt, principal syndicat de la formation et de l’enseignement privé, s’indigne également des « propos blessants portés par la ministre de l’Éducation nationale à l’encontre des enseignants du public avec lesquels nous sommes solidaires ».
« La polémique risque de raviver inutilement la guerre scolaire », écrit le syndicat dans un communiqué. « La Fep-CFDT tient à rappeler que tous les établissements privés sous contrat avec l’État participent au service public d’éducation. À ce titre, ils perçoivent de l’argent public. 150 000 enseignants sont rémunérés par l’État et appliquent les programmes nationaux. Ces établissements scolarisent 20 % des élèves. Depuis toujours, nous réclamons davantage de contrôle de l’utilisation des fonds publics et du respect des valeurs de la République. Il est urgent que l’État s’en donne les moyens ».