Sur sa page du Club Medipart, Paul Devin, ancien secrétaire général du SNPI-FSU et actuellement président de l’Institut de Recherches de la FSU, propose une analyse des plus pertinentes quant au « scandale » qui ébranle la ministre Amélie Oudéa-Castéra. Selon l’ancien inspecteur de l’Éducation nationale, les propos de la ministre peuvent être entendus de deux façons : « une sorte d’impair magistral » ou « une déclaration politique majeure ». « À la fin de son propos, la ministre affirme clairement que l’école privée est autant l’école de la République que l’école publique », écrit Paul Devin pour qui « une nouvelle étape franchie qui voudrait désormais que l’école publique perde sa spécificité fondamentale pour ne devenir qu’un élément dans un ensemble de ressources scolaires ».
Il interprète le propos de la ministre comme un changement de paradigme de la politique en matière d’éducation. « Jusque-là les effets inégalitaires de la politique scolaire menée étaient lus comme un échec. Le discours de la ministre inaugure une nouvelle ère où il nous faudrait les admettre comme des nécessités », écrit-il.
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