Diotime est une revue à destination des enseignants et enseignantes de philosophie. Son objectif ? « De faire connaître les nouvelles pratiques de terrain, accompagnées par de nouvelles pratiques de formation liées à ces activités, et un nouveau champ de recherche universitaire. Elle contribue, en donnant la parole à des enseignants, des animateurs, des formateurs et des chercheurs, à alimenter la réflexion sur une nouvelle didactique de l’apprentissage du philosopher » est-il indiqué sur le site qui l’héberge. Le dernier numéro, publié en novembre 2022, se penche sur les façons de démocratiser la philosophie sans la dénaturer. « Le texte d’Emmanuel-Just DUITS met en avant une plateforme internet visant à mettre en libre accès une multitude d’arguments et de contre-arguments que l’histoire a produits face à certains problèmes fondamentaux » écrit Johanna Hawken, rédactrice en chef. « L’article de Sarah FERRAND, quant à lui, s’interroge sur la mise en place de pratiques du philosopher dans la formation au travail social. Michel TOZZI (parfois seul, parfois en compagnie d’Anne-Marie LAFONT) nous offrent des outils tant sur la liberté que sur l’actualité ou sur la méditation. L’ensemble de ces textes nous réjouissent et montrent bien que la philosophie, loin d’être un rapport intellectuel à un monde abstrait, existe par une relation incarnée aux expériences qui nous font penser. Nous voyons également que ce rapport au monde vécu en chair et en os est conditionné par un certain rapport à soi : celui d’une conscience alerte, réfléchie, qui se vit comme ayant une valeur estimable ».
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