Ils demandent « le classement des lycées de quartiers populaires dans les dispositifs d’éducation prioritaire avec des seuils permettant une diminution significative des effectifs par classe, ainsi qu’une réelle reconnaissance pour tous les personnels de la difficulté particulière à exercer dans ces établissements qu’ils soient des personnels administratifs et techniques, vie scolaire, enseignants, médico-sociaux ».
Malgré leur demande, le rectorat a refusé de recevoir une délégation. « Le Rectorat n’a même pas pris la peine de répondre à notre demande d’audience » s’exaspèrent-ils. « Ni proposition d’autre date, ni justification. Quel service public peut se permettre un tel mépris à l’égard de ces personnel-le-s ? Quel service public peut se permettre un tel mépris à l’égard de ses usagers ? ». La mobilisation n’en est qu’à ses prémisses préviennent-ils, ils invitent les enseignants de « toutes les régions, de tous les quartiers » à les rejoindre dans leur demande de moyens pour l’éducation.
