Le Snep-Unsa dévoile les résultats d’une enquête qu’il a mené auprès des enseignants, agents publics, des établissements privés en contrat avec l’État. Selon le syndicat, les « résultats sont inquiétants ». 27 % seulement des répondants déclarent que la loi sur l’affichage des symboles de la République est respectée. 26% pour celle qui concerne l’affichage de la déclaration des droits de l’homme.
« Nous nous sommes intéressés aussi à la mise en œuvre des dispositions de la loi du 24 août 2021 (n° 2021-1109), concernant notamment les personnels enseignants et d’éducation et leur formation obligatoire à la laïcité et aux valeurs de la République » ajoute le syndicat. « La lecture du plan national et des plans par académie décidés par l’association FORMIRIS montre la totale vacuité. Cette association donne donc à penser qu’elle ne respecte pas le contenu de cette loi. Lorsque des enseignants souhaitent suivre une formation mise en œuvre par leur administration, le Rectorat, ils ne le peuvent pas car cette même association s’y oppose. Il semble donc que l’association FORMIRIS, dirigée par des représentants des évêques, animée par des représentants d’organisations professionnelles et de syndicats, liés sur un autre sujet à ces mêmes évêques (pour les demandes de mutation) ait décidée et met en œuvre depuis 2021 un blocus ».
« Le métier d’enseignant nécessite de faire la part entre croyance et pensée. En gênant la formation des agents, quelles sont les motivations de ces associations et leurs commanditaires en tirent ? Ces irrespects de la loi, cette remise en cause du principe de laïcité, dessert la formation des futurs citoyens d’une république laïque basée sur les valeurs de liberté, égalité et fraternité » conclut le Snep-Unsa qui indique avoir « dénoncé ces faits auprès du ministère et de la cour des comptes ».
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