La quasi-totalité des organisations syndicales ainsi que la FCPE, Les Lycéens !, la FAGE, l’Union Étudiante, la ligue de l’enseignement, l’APPEL, l’UNAF ont décidé de ne pas siéger au Conseil Supérieur de l’Éducation, hier, jeudi 14 décembre, empêchant ainsi le vote des textes prévus sur le lycée professionnel. Elles dénoncent la réforme des lycées professionnels et le texte relatif aux grilles horaires du cursus bac professionnel, malgré un nouveau projet qui leur a été présenté, mais « qui acte toujours des pertes d’heures pour les élèves qui ne sont pas compensées réglementairement ». « Les bouleversements majeurs envisagés auront un impact lourd sur les conditions de travail de l’ensemble des personnels exerçants en lycées professionnels ainsi que les conditions d’études des élèves. Des questions centrales pour organiser la rentrée 2024 ont été posées et restent toujours sans réponse. Les textes concernant les modalités d’organisation et d’évaluation de l’oral de projet comme celui concernant les parcours diversifiés ne sont pas connus. Face à cette précipitation et à l’absence de modalités claires de mise en œuvre, l’intersyndicale des lycées pro s’est adressée solennellement à M. Le Ministre Gabriel Attal afin qu’il renonce à présenter ce projet au CSE du 14 décembre. Il n’a pas répondu positivement à cette demande et a maintenu l’examen du texte à l’ordre du jour du CSE ».
La FSU, FO, le SGEN-CFDT, la CGT Éduc’action, le SNALC, SUD Education,la CNT, la Fep-CFDT, le SNFOEP, la CFTC, le SNEC-CFTC demandent que le ministre « engage de véritables concertations au sein du ministère de l’Éducation nationale sur la base d’un diagnostic rigoureux à partager sur l’état de l’enseignement professionnel et son avenir ».