Pour le SE-Unsa, « l’orientation, la méthode et la temporalité » choisies dans le cadre de la mission« Exigence des savoirs » « suffisent à témoigner d’une mission dont les conclusions semblent déjà tirées d’avance et dont les décisions ne seront que cautionnement ». Le syndicat dénonce « une mission idéologique sur son fond et insincère sur sa forme ».
« Le programme de la mission n’a rien de l’ambition affichée : consultation d’experts via des groupes de travail ministériels « école », « collège » et « lycée » organisés au pas de charge, consultation de la profession via un questionnaire très orienté envoyé durant les vacances aux personnels en oubliant une bonne partie d’entre eux (CPE et PsyEN) » écrit le syndicat dans un communiqué de presse qui estime que cette mission « passe complètement à côté des vrais enjeux et besoins de l’École ». « Si vouloir élever le niveau des élèves ne peut qu’être partagé, centrer les objectifs sur la refonte des contenus et des organisations des apprentissages c’est ignorer ou masquer leur lien inévitable avec le contexte » ajoute le SE-Unsa qui est estime que « la priorité de l’École aujourd’hui est de retrouver un climat scolaire apaisé car mieux apprendre nécessite d’abord d’être en confiance avec le milieu apprenant. Cette confiance, aujourd’hui très ébranlée par les drames et une surexposition médiatique, ne pourra se (re)construire que si la priorité est mise sur de meilleures conditions pour bien accueillir tous les élèves et de meilleures conditions d’exercice pour tous les personnels ».