La FSU-SNUipp a lancé une consultation nationale des professeurs des écoles et des AESH pour montrer concrètement ce qu’ils et elles pensent de leur situation salariale.
21 628 professeurs des écoles et AESH ont répondu à l’enquête entre les 8 et le 22 septembre. Et les résultats « sonnent l’alarme pour l’exécutif » écrit le syndicat. « Les personnels se sont largement emparés de l’enquête et se sont exprimés de façon très tranchée : contrairement aux allégations de l’exécutif, la question salariale est bien loin d’être résolue ».
« Les résultats sont sans appel :
– 98,2 % des personnels considèrent que l’engagement d’une “revalorisation historique” n’a pas été tenu
– 73,7 % estiment qu’une augmentation supérieure à 300 € nets par mois serait juste pour les missions déjà exercées
– 2 personnels sur 3 pourraient quitter leur poste à cause du salaire ».
« Au moment où la concertation sur l’attractivité du métier enseignant débute, il est grand temps que l’exécutif entende que la rémunération est un enjeu crucial pour l’avenir de l’école et que la récente revalorisation est largement insuffisante pour résorber le déclassement salarial profond de la profession. Sans sursaut majeur dans la politique salariale de l’Éducation nationale, la crise actuelle ne fera que s’aggraver ».
La FSU-SNUipp, qui rappelle sa revendication, « une augmentation immédiate d’au moins 300 € nets par mois, pour toutes et tous et sans contrepartie », « appelle les personnels à se mobiliser pour les salaires lors de la journée du 13 octobre ».