Pour SUD éducation, les personnels ne sont pas « corvéables à merci ». Pour preuve, l’échec du Pacte. « Le résultat est sans appel et le ministère de l’Éducation nationale est bien loin de l’objectif qu’il s’était fixé de 30% d’enseignant·es pacté·es » écrit le syndicat dans un communiqué. « Rien de surprenant à cela car le Pacte est perçu comme une insulte du ministère qui sous-entend que les enseignant·es, CPE et PsyEn ne travaillent pas assez. Le chantage aux missions supplémentaires et le “Travailler plus pour gagner plus” est particulièrement révoltant pour les personnels dans le contexte de dégradation de leurs conditions de travail. Dans le 2d degré, cela a déjà un impact dans des établissements où les emplois du temps obligent à une présence plus importante dans les établissements dans le but de convaincre les personnels d’accepter davantage de missions ».
SUD éducation évoque aussi la situation de personnels qui subissent « des pressions hiérarchiques pour signer le Pacte ». « Les missions du Pacte constituent une mauvaise réponse aux difficultés du service public d’éducation : pour remplacer les personnels absents, pour l’inclusion scolaire, pour lutter contre les difficultés scolaires, il faut créer des postes, mettre en place une ambitieuse politique de formation et rendre les métiers de l’éducation plus attractifs en améliorant les conditions de travail et les salaires »