Au début de l’été 2023 est paru le nouveau programme d’œuvres pour le français 1ère 2024-2025. Après la poésie en 2023, c’est le théâtre qui sera l’objet d’un renouvèlement. Au choix : la comédie baroque « Le Menteur » de Corneille, « pilier de concours » (B. Langenbruch) ; le sempiternel « On ne badine pas avec l’amour » d’Alfred de Musset (au programme de l’agrégation de lettres 2013) ; la pièce la plus jouée de Nathalie Sarraute « Pour un oui ou pour un non » (au programme de l’agrégation de lettres 2024). Est-il pertinent que l’’EAF emprunte à l’agrégation de lettres non seulement ses épreuves (dissertation sur une œuvre, explication de texte avec question de grammaire), mais aussi son corpus ? Même si les exigences ne sont évidemment pas les mêmes, est-il juste de considérer que l’agrégation et le bac de français partagent leurs formes et leurs contenus : donc leurs enjeux ?
Article de Beate Langenbruch sur Corneille et l’agrégation