A la suite de la publication du rapport de la cour des comptes sur la scolarisation des élèves allophones, le Sénat retient quatre constats – partagés par le rapporteur spécial de la mission « Enseignement scolaire » Gérard Longuet.
« Premièrement, la scolarisation de ces élèves est mal connue, les données concernant les élèves comme les professeurs n’étant pas consolidées et ne permettant pas réellement d’évaluation tout au long de la scolarité.
Par ailleurs, la scolarisation en unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants (UPE2A), si elle permet un accompagnement individualisé de l’élève qui doit être salué, revient à concentrer l’essentiel des efforts sur les deux premières années de scolarisation.
En outre, le cadre réglementaire de la politique de scolarisation des élèves allophones est désormais partiellement obsolète et ne tient pas compte des dernières évolutions législatives, en particulier concernant l’obligation de formation entre 16 et 18 ans.
Enfin, la formation des enseignants, cruciale pour permettre l’intégration de ces élèves, doit être davantage formalisée et encouragée ».