Dans un communiqué la CGT Éduc’Action réfute les propos tenus par le ministre qui est intervenu sur France Inter jeudi dernier. « Contrairement à ce qu’annonce le ministre, non, les organisations syndicales, et a fortiori la CGT Éduc’Action, ne sont pas en négociation ‘‘pour aboutir, début mars, à des propositions qui seront mises en œuvre à partir de la rentrée 2023’’. Il est par ailleurs cocasse pour un ministre qui prône le dialogue social, de lire ces mesures envisagées dans la presse alors que les concertations sur le Pacte n’ont pas encore commencé ».
Le syndicat poursuit en dénonçant « le fait que la revalorisation des enseignant·es soit conditionné à des missions supplémentaires, vraisemblablement sous forme de primes, l’attaque que constitue ce temps de travail annualisé sur les statuts et enfin, le fait que de nombreux personnels de l’Éducation nationale soient exclus de ces pistes de pseudo-revalorisation salariales ».
La CGT Éduc’Action réaffirme qu’elle exige une revalorisation immédiate de 400 euros pour « tous les personnels sans conditions, ni contrepartie », le dégel du point d’indice, son indexation à l’inflation ainsi que l’égalité salariale.