Dan un communiqué de presse, la CGT FERC- syndicat de l’enseignement supérieur s’inquiète de l’arrestation d’un enseignant chercheur russe.
« Le 29 décembre à 6h du matin, Mikhaïl Lobanov, enseignant chercheur à l’université Lomonossov de Moscou et militant du syndicat Solidarité universitaire, a été violement interpellé par la police. Le motif de la perquisition est la « diffusion de fausse information ». Pour le moment, Mikhaïl subit une peine de détention de 15 jours pour « résistance aux forces de l’ordre ». Mais nous craignons que pendant ce temps, des poursuites pénales soient engagées pour « propos mensongers sur l’action de l’armée russe », méthode déjà utilisée par le pouvoir poutinien
Mikhaïl est un militant syndicaliste reconnu et un militant pour la démocratie engagé. Dès l’agression de l’Ukraine par Poutine et l’entrée dans la guerre, Mikhaïl a pris position pour la paix et l’arrêt des hostilités. Son arrestation est l’exemple même de la violente répression d’un pouvoir aux abois qui s’abat sur tou·tes les partisan·es de la paix et la démocratie. Cette répression qui touche de nombreux·ses militant·es ou simples citoyen·nes affichant leur opposition a pour but de bâillonner par la peur et la violence la société civile russe.
La FERC CGT apporte son entière solidarité à Mikhaïl Lovanov et aux forces démocratiques qui militent pour la paix et la démocratie en Russie. La FERC CGT dénonce une atteinte inadmissible au droit syndical (liberté d’exprimer son opinion, de faire grève et de manifester son désaccord). Elle demande le respect inconditionnel des franchises universitaires ».