« Et si vous aussi votre enfant se faisait violer en bande au milieu de la cour de récréation ». Les enseignantes d’une école maternelle de Bordeaux doivent faire avec un tract qui commence ainsi et qui les met en cause. À l’origine de cette affaire, un jeu corporel entre enfants lors d’une récréation surveillée par 4 enseignantes. Une mère de famille a dénoncé dans un tract, repris sur les réseaux sociaux, ce qu’elle appelle le viol de sa petite fille. Depuis, les enseignantes, selon Sud Ouest, se sentent victimes de la vindicte populaire. Elles bénéficient du soutien de l’inspecteur qui a enquêté sur les faits dans la mesure où il l’a pu, la famille de la petite fille refusant tout dialogue. Elles ont aussi le soutien de l’association des parents d’élèves qui manifestent « leur entière confiance » envers l’équipe pédagogique. Les enseignantes se sont mises en congé maladie. Une pétition a recueilli plus de 150 signatures.