Les fireboox sont de petits livres d’artistes, insérés dans des boites d’allumettes, pliés en accordéon, que l’on déroule pour en découvrir le contenu. C’est le format utilisé par Nadia Gilard, professeure au lycée Elie Vinet à Barbezieux-Saint-Hilaire, pour des écritures d’appropriation en 2nde autour du récit La Place d’Annie Ernaux. La séquence veut interroger la possibilité de « faire de sa vie un roman », apprendre à mobiliser ses souvenirs, prendre conscience de l’enjeu et des difficultés de l’écriture de soi. Eclairages de l’enseignante : « La mission est de réaliser un bel écrin à mon écriture-souvenir sous la forme d’un fireboox. J’ai montré aux élèves des exemples d’éditeur, puis ils ont réfléchi sur le jeu de mots en anglais (box, book, boox). Consignes : au brouillon, je rédige un texte d’une dizaine de lignes autour d’un objet-souvenir ; je choisis mon objet, je le décris tel qu’il est dans mon souvenir, j’explique ce qu’il évoque pour moi, je fais état de mes émotions. La contrainte est d’écrire un texte court (il faut condenser, aller à l’essentiel), de compléter l’ensemble de l’accordéon avec titre, auteur, illustration, mais il y a liberté de mise en page et choix de la boite d’allumettes ! Les élèves étaient enchantés et moi aussi. »
Écrits d’appropriation : place aux fireboox ?
