« On doit réfléchir à cette situation et construire un acte 2 de l’école inclusive ». Intervenant devant la commission éducation du Sénat le 8 novembre, Pap Ndiaye a dénoncé le coût de l’inclusion scolaire, notamment la création de 4000 postes d’AESH en 2023. « Cette hausse ne peut pas être la seule réponse aux besoins des élèves à besoins particuliers. La hausse des notifications est plus rapide que celle des AESH ». Des propos bien accueillis au Sénat. Dans son rapport sur le budget de l’éducation nationale, G longuet (LR) estime la progression des dépenses pour l’inclusion « intenable ». Ce qu’il faut lire surtout dans les propos du ministre, c’est que les PIAL, qui devaient permettre de gérer à moindre cout l’inclusion, ne sont plus jugés suffisants. Une nouvelle étape se dessine. Elle pourrait avoir lieu lors d’états généraux de l’inclusion.
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