« La situation ouvre aujourd’hui la possibilité réelle d’une accession au pouvoir d’un parti d’extrême droite, situation particulièrement grave », écrit la Fsu dans un communiqué du 13 avril. » L’extrême droite est l’ennemie des travailleur-ses, des droits syndicaux, de l’égalité entre les femmes et les hommes. En Hongrie, au Brésil, en Pologne, l’extrême droite au pouvoir s’attaque méthodiquement aux droits des enseignant-es ». La FSU » appelle dans l’immédiat à lui infliger une défaite politique et à combattre ses idées par la défense des revendications qui, toutes, s’opposent à son programme. Cela passe bien entendu par le fait de ne porter aucun suffrage en faveur de la candidate de l’extrême droite. La FSU est donc déterminée à mobiliser si le projet présenté par Emmanuel Macron au cours de sa campagne était mis en œuvre ». La fédération « signe l’appel à manifester samedi 16 avril dans le cadre large en cours de discussion et mobilisera pour assurer la réussite de cette action ». Le 10 avril, Benoît Teste, secrétaire général d ela FSU, nous avait dit que » L’extrême droite au second tour c’est la pire chose qui pouvait arriver ». Il ajoutait : » On voit dans la profession des « tout sauf Macron » qui montent. Il y a une forme de détresse et une volonté de ne pas participer au 2d tour qui sont très inquiétants. »
