« Il fallait réaliser cette enquête sur l’EPS enseignée dans un lycée favorisé pour dire à quoi ressemble la discipline quand elle s’adresse à une élite scolaire et apporter ainsi des contributions à la sociologie de l’école et à la sociologie et didactique de l’EPS enseignée dans un contexte favorisé », écrit Sarah Pochon qui publie une très intéressante thèse sur le cas du lycée Henri IV de Paris. « Face à ces élèves, appelés, pour la plupart, à présider aux plus hautes fonctions administratives du pays, face à des élèves considérés par l’équipe enseignante comme de « futurs dirigeants, futurs leaders », les enseignants d’EPS sélectionnent les contenus qui leur paraissent légitimes d’enseigner. Les techniques didactiques qu’emploient les enseignants et la nature des savoirs transmis fondent l’identité propre des leçons d’EPS dans cet établissement d’excellence. Dans cette mesure, le travail renvoie finalement à la persistance des inégalités scolaires dans le cadre de l’EPS en montrant l’inégale distribution des contenus, des savoirs et des compétences selon les types d’établissement ».
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