Création de nouveaux Capes locaux, droit de retrait, mouvement des gestionnaires contre la loi 4D : des brèves…
Marseille : Droit de retrait refusé après un tir sur une école
Selon Ouest France, des impacts de balle ont été retrouvés dans les vitres du bureau de la directrice de l’école primaire des Lilas à Marseille. Les enseignants ont exercé leur droit de retrait d’autant que l’école a déjà été visée par des incidents graves. Le Dasne de Marseille,Vincent Stanek, ancien conseiller de Robien et de JM Blanquer, récuse ce droit de retrait. Selon Ouest France il n’y aurait pas danger grave et imminent. Le même V. Stanek exigeait en octobre dernier « une loyauté sans faille » sur la fiche de poste du référent directeurs d’école du département. Loyal jusqu’au bout ?
Loi 4D : Les gestionnaires interpellent JM Blanquer
» Il est clair en l’état actuel des choses que nous ne pouvons accepter sans mots dire une telle manière de faire et un tel avant-projet qui porte en lui des risques majeurs de déstabilisations des EPLE et de conflits avec des gestionnaires placés entre le marteau et l’enclume », écrit Jean-Marc Boeuf, secrétaire général d’A&I Unsa, le syndicat majoritaire des gestionnaires. Il réagit à la présentation par J Gourault du projet de loi 4D qui prévoit de soumettre les gestionnaires au « pouvoir d’instruction » de la collectivité locale. » Jean-Michel Blanquer, notre ministre, a toujours affirmé ne pas vouloir de la décentralisation des adjoints gestionnaires et nous avons, à plusieurs reprises, salué cette position », écrit-il. « Que pense-t-il de cet avant-projet ? Il est temps désormais qu’il s’exprime et sans ambiguïtés ».
Agricole : 40 postes aux concours des certifiés
Un arrêté publié au JO du 9 janvier fixe le nombre d epostes aux concours de certifiés de l’enseignement agricole à 40 dont 24 à l’externe et 9 à l’interne.
42 places au concours PLP
Un arrêté publié au JO du 8 janvier fixe le nombre de postes offerts aux concours des PLP agricoles à 42 pour l’externe, dont 20 en sciences économiques et sociales gestion. 28 places sont offertes au concours interne.
Concours enseignants : Légère reprise des inscriptions
Selon les données du ministère de l’éducation nationale, 100 482 personnes se sont inscrites aux différents concours de l’enseignement du premier degré pour 2021, soit 8 000 de plus qu’en 2020. Cette hausse concerne surtout le CRPE externe où il y a cette année 84 131 candidats contre 74 273 en 2020. La hausse est nettement plus faible dans le second degré avec 75 568 candidats aux différents concours contre 71 913 en 2020. Le nombre de candidats à l’agrégation externe et au capes externe reste inchangé. Cette hausse ne résulte pas de la revalorisation des premières années d’enseignement , mesure qui n’a toujours pas été officialisée et dont la portée reste modeste. Elle ne signifie pas non plus une hausse appréciable du nombre réel des participants aux concours . Sur les 100 000 candidats aux concours de professeur des écoles il est probable qu’il n’y aura guère plus de 35 000 à 40 000 présents aux épreuves.
Les IPR contre la fusion des corps d’inspection
La fusion annoncée des corps d’inspection interroge dans le premier degré. Mais ce regroupement est aussi remis en question par le syndicat Unsa des IPR, le SNIA-IPR. « En l’état, il n’est pas porteur de la reconnaissance attendue par les IA-IPR, il questionne l’identité professionnelle et statutaire du corps », écrit le SNIA-IPR. « Les propositions et pistes de réflexion présentées le lundi 21 janvier 2021 sur les missions, manquent de clarté et de précision : sur le rattachement territorial des inspecteurs du second degré, et sur le positionnement des inspecteurs dans la gouvernance académique. Leur rôle dans le pilotage des orientations pédagogiques et éducatives au sein de l’académie (affirmé dans la circulaire des missions de 2015) n’est pas consistant. Il en est de même pour la gestion des ressources humaines, pourtant renforcée par les RDV de carrière. Par ailleurs ces propositions ne répondent pas à la nécessaire hiérarchisation et quantification des tâches. La création d’un service d’inspection a été avancée. Sa coordination pourrait être assurée par le doyen, sur un emploi fonctionnel. Cette hypothèse, si elle est maintenue remettrait en cause la collégialité à laquelle les IA-IPR sont très attachés, en raison de l’efficacité qui en découle ». Un rapport de l’inspection générale , cité par le Snia-ipr, estime que « Les IA-IPR massivement titulaires de l’agrégation ou de titres universitaires d’un niveau doctorat assimilent cette évolution à un déclassement ». Le Snia-ipr demande au ministre de revoir sa copie.
Un nouveau Capes en Guyane
Un décret publié le 31 janvier crée un nouveau concours de recrutement local en Guyane : le Capes Guyane. Le décret précise que les candidats doivent choisir entre capes national ou local, ce qui risque d’atténuer la portée du texte. Il dit aussi que » Lorsqu’un concours a été ouvert pour une affectation locale en Guyane simultanément à un concours à affectation nationale, les emplois non pourvus au titre de l’un de ces concours peuvent être reportés sur l’autre concours dans la même limite ». Ce concours a pour but d’augmenter le nombre d’enseignants pour ce département.
Création d’un capes spécial Mayotte
Un décret un arrêté publiés au JO du 4 février créent un capes externe et interne spécial pour Mayotte pour les sessions 2021, 2022 et 2023. Ce capes prévoit l’affectation à Mayotte des personnes reçues au concours. Il s(agit d’augmenter le nombre de postes dans l’ile. Le concours est ouvert aux candidats titulaires d’une licence à charge pour eux d’obtenir un master après le concours. Ainsi le concours interne est ouvert aux autres fonctionnaires , aux enseignants non titulaires ayant trois années d’exercice, aux AED ayant 120 crédits d’enseignement capitalisables au titre d’une licence. Une grille indiciaire spécifique est prévue.
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