L’article
Professeur émérite de sciences de l’éducation à l’université de Paris 8, fondateur du réseau Reseida, Jean-Yves Rochex est l’auteur d’ouvrages marquants sur les politiques d’éducation prioritaire. Il analyse la réforme de l’éducation prioritaire porte par JM Blanquer et N Elimas. Pour lui la réforme de la politique d’éducation prioritaire vise à éliminer la dimension sociale des politiques éducatives.
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Le flou reste sur le financement de la réforme de l’Education prioritaire
Après un cafouillage devant le Sénat en décembre dernier, Nathalie Elimas, secrétaire d’Etat à l’éducation prioritaire, devait apporter des précisions sur le financement de la réforme de l’éducation prioritaire. Intervenant le 20 janvier devant la Commission de l’éducation de l’Assemblée nationale, elle n’a pas levé toutes les ambiguïtés. Si elle assure que la réforme n’est pas financée sur les crédits dévolus aux Rep et Rep+ et qu’elle ne touchera pas à la rentrée aux cartes des Rep et Rep+, N Elimas n’est pas capable de fixer le coût de la réforme et de dire d’où vient l’argent. Elle annonce aussi une réforme des fonds sociaux et des bourses scolaires.
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En grève de la faim, deux enseignants font appel au ministre
Ce lundi 1er février c’est le 8ème jour de grève de la faim de Leila, professeure d’arts plastiques et Pierre, professeur d’histoire-géographie au collège Lucie Aubrac de Givors (69). Suite à une vague d’agressions contre les professeurs de ce collège Rep, Leila et Pierre en demandent pas la protection fonctionnelle ou une présence policière. Enseignants, ils veulent beaucoup : la reconnaissance de leur réseau tout entier (écoles comprises) en Rep+ afin d’apporter une réponse pédagogique aux problèmes de leur collège. Ils en appellent à JM Blanquer et s’en expliquent.
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La FSU lance un appel pour l’éducation prioritaire
« Nous sommes dans la volonté de préserver une politique de territoire ». En présentant les résultats des Etats généraux de l’éducation prioritaire que la FSU a tenus dans les départements et , le 28 janvier, au niveau national, Benoît Teste, secrétaire général, marque l’opposition nette de sa fédération à la réforme de l’éducation prioritaire lancée par JM Blanquer et N Elimas. La FSU dénonce « un abandon d’une partie de la jeunesse et un renoncement à la volonté politique d’une démocratisation des savoirs ».
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