« Gouverner c’est prévoir », rappelle l’Apses, association des professeurs de SES. Une leçon d’histoire perdue de vue par Matignon. L’Apses demande au gouvernement de reporter les épreuves du bac de mars. Et il explique pourquoi. « La crise sanitaire survenue au cours de l’année scolaire 2019-20 a conduit le Ministère à décider au dernier moment, de l’annulation des épreuves terminales du baccalauréat et à la mise en place du contrôle continu intégral. Il n’est pas acceptable de laisser ce scénario se reproduire, et de maintenir les élèves et leurs professeur·e·s dans l’incertitude, alors même que nous avons désormais le recul suffisant pour anticiper. De plus, depuis la rentrée 2020, et alors qu’aucun dispositif n’a été mis en place par le Ministère pour réellement permettre de rattraper le retard dû au 1er confinement, nous devons à la fois pallier les manques de l’année dernière, et avancer à toute allure dans les contenus de l’année de Terminale, pour lesquels aucun allègement n’a été apporté. Cette « course au programme » ne permet pas de donner du sens aux apprentissages des élèves et s’avère particulièrement anxiogène dans le contexte sanitaire actuel. Du fait de la résurgence de la crise sanitaire de nombreux établissements ont adopté une organisation hybride depuis novembre, mais, le Ministère n’ayant pas mis en oeuvre de véritable protocole sanitaire harmonisé à l’échelle nationale, les établissements adoptent des aménagements différents, renforçant les inégalités entre les élèves dans la préparation de l’examen ». L’Apses veut le report des épreuves de mars, la suspension du grand oral et la limitation des programmes.
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