Auditionné le 9 avril par la Commission éducation du Sénat, JM Blanquer s’est exprimé sur le bac, y compris l’oral de français. Dans cette réunion, tenue sans la presse, il affirme qu’il n’y aura pas d’évolution durable du bac vers un examen au controle continu. Il a aussi annoncé des tests en début d’année et l’achat de masques.
Le controle continu reste exceptionnel
« La session de septembre est renforcée. Elle constitue un filet de sécurité et un point de repère », explique JM Blanquer le 9 avril devant la Commission de l’éducation du Sénat, selon le compte rendu que la commission vient de publier. « Le maintien de cette session finale constitue aussi la preuve que nous ne voulons pas en finir, à la faveur des circonstances exceptionnelles, avec la forme classique du baccalauréat. Son format évoluera en 2021, mais de manière équilibrée, avec 60 % de la note qui résultera du contrôle final et 40 % du contrôle continu. La crise n’entraîne donc pas d’évolution de notre doctrine, même si elle permet de montrer les vertus du contrôle continu ».
Et il lie le maintien d’un examen avec controle final au maintien de l’oral de français. « L’oral du baccalauréat de français, monsieur Lafon, est le seul examen terminal qui demeure, principalement parce qu’il ne fait pas l’objet d’un contrôle continu », explique t-il. « Nous souhaitons également envoyer le signal du maintien d’un examen terminal du baccalauréat lorsque les conditions pratiques et sanitaires le permettent ».
Des tests pour la reprise
« J’en profite, à cet égard, pour indiquer qu’en début d’année les élèves, de tous les niveaux, seront évalués pour permettre une personnalisation des parcours et faciliter le rattrapage si besoin », ajoute-il. On peut penser que ce sera une des premières instructions pour la reprise.
Le ministre revient sur les masques pour les personnels de l’éducation nationale. « Le port du masque n’est pas considéré comme l’élément principal de protection dans ces circonstances. Néanmoins, dès lors que les masques sont en quantité suffisante pour les personnels soignants, l’éducation nationale en a commandé pour ses établissements ».