En application de la loi Blanquer, une série de textes publiés au JO du 31 décembre accordent de nouveaux droits aux recteurs d’académie aux dépens des « simples » recteurs. Ces textes s’accompagnent d’une revalorisation des fonctionnaires supérieurs de l’éducation nationale et notamment des nouveaux corps créés par la réforme territoriale.
Lors des débats de la loi Blanquer, le ministre a du faire machine arrière sur la suppression des anciennes académies. Finalement celles ci sont maintenues avec des recteurs en titre (sauf en Normandie). Mais les pouvoirs des recteurs de région académique et des simples recteurs sont revus. C’est ce que font deux décrets publiés le 31 décembre. Par exemple tout ce qui concerne l’orientation ou la formation professionnelle passe aux mains du recteur de région.
En même temps, la réforme impose une révision des indemnités de ces corps de fonctionnaires supérieurs notamment parce que de nouveaux corps apparaissent comme les secrétaires généraux de région académique. On notera par exemple l’arrêté du 30 décembre qui accorde une revalorisation au chef de l’inspection générale, à de nombreux recteurs (Besançon par exemple), aux secrétaires de région académique.