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Les résultats des dernières élections scolaires confirment une tendance amorcée ces dernières années : un recul progressif des associations représentatives au profit des associations locales non affiliées et des listes indépendantes. Quelles explications, quelles conséquences ? Agnès Van Zanten répond à cette question sur le site de la FCPE.  » La parole des parents a beaucoup moins de chance de se faire entendre si elle n’est pas soutenue par un collectif structuré. Le risque est que le gouvernement contourne de plus en plus les organisations représentatives et se fasse lui-même le porte-parole de l’opinion publique en se basant, par exemple, sur des sondages. Le problème est que la participation à un sondage ou à un vote individuel est très différente de la construction d’un point de vue collectif par le biais d’échanges et de débat. En effet, les gens interrogés individuellement tendent à être plus individualistes et plus conservateurs. Aussi, on aura moins de chance de faire advenir des choix de société audacieux et délicats si le point de vue des parents sur l’école n’est pas porté par un discours construit collectivement ».

Sur le site de la FCPE