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« À l’étranger on a un autre logiciel. Et du coup on est complètement en retard ». Après la conférence internationale sur l’orientation des 8 et 9 novembre, le Cnesco publie le 11 décembre les préconisations de son jury présidé par Yves Dutercq. Tout en reconnaissant l’engagement des acteurs (enseignants, Onisep etc.), le rapport met en évidence un accompagnement insuffisant pour un jeune sur deux avec des inégalités sociales. C’est pourquoi le Cnesco demande un véritable engagement politique sur l’orientation. C’est à dire fixer à l’orientation des objectifs en termes de lutte contre les inégalités. Dans cet esprit, le Cnesco demande aussi d’axer davantage l’éducation à l’orientation vers la connaissance de soi et le développement d’une grande plateforme nationale par l’Onisep.
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Orientation : Le CNESCO rappelle les faiblesses de l’accompagnement
Comment sont réellement accompagnés les lycéens dans leur orientation ? A l’occasion de l’ouverture de Parcoursup, le Cnesco rappelle quelques enseignements des études réalisées pour sa conférence de comparaisons internationales sur l’orientation. Selon une enquete Credoc réalisée à cette occasion, seul un jeune sur deux déclare avoir été bien accompagné par son établissement au sujet de l’orientation. Les filles, les élèves hors éducation prioritaire et ceux qui ont poursuivi leurs études en voie générale se considèrent moins accompagnés par l’institution scolaire. L’orientation a constitué une source de stress pour deux-tiers des jeunes. 18 % des 18-25 ans considèrent qu’ils n’ont pas eu le choix de leur orientation, particulièrement lorsqu’ils sont issus de l’enseignement professionnel.
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