De nombreuses écoles et établissements devraient être affectés par la grève du 14 décembre, notamment par la fermeture des services des collectivités locales (cantine par exemple). 13 organisations syndicales d’enseignants, d’étudiants et de lycéens appellent à faire grève et manifester le 14 décembre.
Pour les enseignants du second degré, il s’agit du Snes Fsu, Snep Fsu, FO, CGT, Sud Education et le Sundep (privé). S’ajoutent le Snesup Fsu, l’Unef, l’Unl et l’Unl Sd. Ces organisations demandent » l’augmentation générale des salaires la défense des services publics, l’abrogation du dispositif Parcoursup et de la loi ORE, l’abrogation des réformes du lycée et l’annulation de la hausse des frais d’inscription pour les étrangers hors UE ». Des intersyndicales régionales renforcent le mouvement. Ainsi en Ile-de-France, les unions régionales Cgt, FO, Solidaires et Fsu appellent à la grève et à manifester. Des enseignants du premier degré devraient donc participer aussi au mouvement.
Pour la FSU, « le Président n’a rien dit non plus du financement de ses mesures, sinon qu’elles ne coûteraient rien aux employeurs et que l’impôt sur la fortune ne serait pas rétabli, ce qui revient à les faire supporter par les contribuables et par le budget de l’État. La FSU est très inquiète pour l’avenir de la Fonction publique et de ses agent-es. Le point d’indice reste gelé. Le Président confirme une réforme de l’Etat et de la fonction publique dans l’objectif d’une meilleure maîtrise de la dépense publique. » La FSU souligne aussi le silence du président sur les lycéens comme si tout allait bien.