Le 1er texte de la littérature mondiale a été écrit au 13ème siècle avant Jésus-Christ par une poétesse de Mésopotamie, Mme de La Fayette a inventé le roman psychologique, Colette a écrit la 1ère autofiction : où l’enseigne-t-on ? L’histoire littéraire officielle, écrite par les hommes, et les programmes scolaires, qui en déclinent le « roman national », accordent bien peu de place aux autrices. Pour combattre cette discrimination parait l’ouvrage « Des femmes en littérature, 100 textes d’écrivaines à étudier en classe ». De la 6ème à la 3ème, pour chaque thème du programme de français, sont proposés des extraits variés, enrichis d’un appareil critique et pédagogique. Avec les mêmes enjeux, essentiels, le projet web « George – Le deuxième texte » construit en ligne une base de textes pour « donner plus de visibilité aux autrices dans les programmes scolaires, afin que les jeunes puissent s’identifier à des figures fortes, sans distinction de genre. » Le 23 septembre 2018 à Brest, un atelier collaboratif a ainsi invité à transcrire sur Wikisource des livres désormais libres de droits écrits par Marie Lenéru, dramaturge et diariste brestoise injustement oubliée.
