« C’est un très beau métier. Sans nous les enfants ne peuvent pas être inclus à l’école ». AESH, Eugénie aime ce qu’elle fait mais déplore de ne pouvoir s’engager sur rien, une fois sortie de l’école. « Comme Aesh je gagne 626 € par mois. A coté je travaille pour la mairie : je surveille la cantine et je fais des animations. Je suis à l’école de 8h30 à 16 h non stop ». Pour cela, Eugénie gagne 900€ par mois et reste précaire. Le 5 avril elle a manifesté, avec une poignée d’autres précaires, à Paris pour des contrats pérennes et une meilleure rémunération. D’autres manifestations ont eu lieu dans une vingtaine de villes.
Alexandra est Aesh depuis 3 ans après avoir été professeure contractuelle. « On veut un statut normal et une formation adaptée et rémunérée ». Petite économie pour l’Education nationale, ces formations ont lie le samedi matin ou le mercredi apres midi en plus du travail. Nathalie est Avs depuis deux ans. « J’ai suivi des formations et au bout de deux ans , mon contrat se termine. Je vais retourner à pole emploi. Finalement l’argent des formations est perdu ». Ainsi vont les choses dans l’Education nationale…